Lorsqu’en 1825, après la perte défi nitive de la colonie de Saint-Domingue consacrée par la reconnaissance de son indépendance sous le nom d’Haïti que venait de ratifi er Charles V, on demanda aux anciens colons de
La Reine des Antilles de constituer des dossiers en vue de la répartition de l’indemnité qu’on se proposait de leur accorder pour leurs biens spoliés, on vit apparaître, entre autres, dans les formulaires imprimés prévus à cet effet pour en estimer la valeur la mention « nombre de moulins que contenait l’habitation [nom générique aux îles françaises de l’ensemble bâtiments, plantation et mobilier] ». Il faut comprendre que sur les quelques 8 500 exploitations coloniales agro-industrielles connues sous ce nom aux îles qu’avait recensées l’intendant Barbé de Marbois en 1789, une grande partie était donc équipée de moulins bâtis en dur.
Ces derniers étaient en fait essentiellement présents sur deux grands types d’entre elles : les sucreries, au nombre de 793, et les caféteries (ou caféières), au nombre de 3 117. Il n’en existait pas en effet sur les 3151 indigoteries, où l’essentiel du travail consistait en battage, séchage et découpage, ni, naturellement, sur les 182 guildiveries où se distillait le rhum, les fours à chaux, les poteries (une trentaine), les 26 briquèteries ou tuileries, ni même sur les rares cacaoyères dont les amandes étaient expédiées entières. Quant aux cotonneraies (ou cotonneries), au nombre de 789, elles étaient uniquement équipées de moulins en bois à pédale pour « épelucher » (ou « égrainer », ou encore « passer ») le coton, comme on disait à l’époque. Le terme « moulin » ne s’applique donc pas, là, à un bâtiment mais à un ustensile, semblable à ceux que l’on utilisait sur les caféières, moulins à vanner (souffl er) en bois, ou moulins à grager (râper) dont des modèles plus petits existaient sur les places à vivres pour la préparation du manioc en cassaves, ou encore à ces moulins à torquer (enrouler) le tabac que l’on trouvait auparavant sur les places à pétun. Nous ne nous attarderons pas sur ces ustensiles en bois manoeuvrés à la main par un ou plusieurs esclaves ou engagés (ouvriers blancs sous contrat) dans la mesure où la nature même de leur matériau les condamnait à disparaître rapidement.
Les moulins étaient au contraire des pièces maîtresses premières et indispensables de l’exploitation et de la transformation de la canne à sucre. Cela est tellement vrai que la langue espagnole aux Îles ne connaît que ce terme (ingenio) pour désigner l’ensemble de la sucrerie. On distinguait ainsi sur les sucreries, selon la terminologie d’époque, deux grands types de moulins : les moulins à eau et les moulins à bêtes, ces derniers étant les seuls présents sur les habitations dépourvues d’alimentation régulière en eau, et fréquemment sous la forme de moulins doubles. On doit noter au passage la quasi absence de moulins à vent dans l’ancienne partie française de Saint-Domingue – qui, rappelons-le, est une « île sous-le-vent » – contrairement à ce que l’on peut observer par exemple dans les « îles au vent » comme Marie-Galante, « l’île aux cent moulins », où ils sont foison, ou dans le sud de la Martinique ou la Basse- Terre de la Guadeloupe, sujets à l’aridité1. Il n’est donc pas rare, sur certaines grandes sucreries, de trouver à la fois un moulin hydraulique (jamais deux) et un moulin à bêtes, souvent double que l’on peut toujours utiliser concurremment en période de presse, ou en remplacement en période de sécheresse.
Les moulins étaient également importants sur les caféteries où ils étaient au nombre de trois pour la préparation du café : moulins à piler, à grager et à vanner, ces deux derniers en bois, le premier seulement étant en dur. C’est donc par centaines, sinon par milliers, bon nombre ayant été malheureusement détruits, que se comptaient encore il y a peu les vestiges des bâtiments de moulins en dur qui existaient à la fi n de l’Ancien Régime dans la partie française de Saint-Domingue. Ces vestiges, disséminés dans les plaines pour les sucreries, et dans les mornes (montagnes) pour les caféières, de l’ensemble des campagnes du pays constituent un élément essentiel du patrimoine bâti architectural de l’actuelle république d’Haïti, mais aussi de l’architecture industrielle française de plantation de l’Ancien Régime et, naturellement, un important témoignage mémoriel du cadre de vie quotidien de la majorité des esclaves. Les caféières prirent leur essor tardivement dans le dernier tiers du XVIIIème siècle, situées entre 600 et 1000 mètres, altitude la plus propice à la culture du café. Elles constituaient alors le front pionnier de l’exploitation de la colonie et leurs travaux nécessitaient beaucoup moins de monde et des installations moins importantes que ceux des sucreries mais une technologie tout aussi remarquable. Les méthodes de plantation (« en quinconces » sur un « bois-neuf », espace nouvellement défriché) et de culture (« taille entière », ou émondage, des arbustes, ou « pieds »), comme celles de récolte (en tenant compte du sens de la pente pour le transport des paniers par les esclaves) et de préparation du café, y confi rment à quel point Saint-Domingue était devenue le véritable laboratoire américain de l’avancée technique du monde agricole occidental. Dans la dernière phase, le café qui avait été cueilli « en cerises » (dans son enveloppe ou coque souple de couleur rouge) était décortiqué et dépulpé à l’aide d’un moulin à grager à bras en bois actionné par sept esclaves aux tâches bien défi nies pour en extraire ce qu’on appelait les fèves (les grains de café en deux parties) pendant que la gomme tombait dans un bassin proche où elle se dissolvait par trempage. Puis après lavage à grande eau, triage sur de longues tables et séchage sur d’immenses glacis, on utilisait le moulin à piler puis le moulin à vanner pour les séparer dans un dernier temps de la membrane pelliculeuse (le mucilage, ou parchemin) qui les recouvrait.
Fig. 1 – Vestiges du moulin à piler de la caféterie Moneyron. © Jacques de Cauna, fonds iconographique Haïti, 1980
Sur le plateau du Rochelois, dans la presqu’île du Sud, par exemple, comme on peut le voir sur la caféière Moneyron [Fig. 1], on retrouve la trace bien visible des gorges circulaires en maçonne (dites auges) dans lesquelles circulait, au bout d’un bras de levier entraîné par un boeuf, la meule, une grosse roue plate en pierre très pesante destinée à piler le café, c’est-à-dire à faire éclater le parchemin sec que le moulin à vanner, une souffl erie en bois actionnée à la main, faisait s’envoler. L’ensemble des opérations, entremêlées de toute une série de lavages, séchages (sur glacis) et triages, s’effectuait sur les caféteries les plus importantes et les mieux montées dans un même grand bâtiment généralement divisé en trois grandes salles, dont on retrouve fréquemment les ruines, équipées de tables et moulins à main et traversées par des canaux cimentés alimentés par une citerne recueillant l’eau de pluie à partir des glacis cimentés. Les différentes phases de la préparation sont parfaitement décrites avec force précisions de détail dans les manuels d’habitants tels que celui de Ducoeurjoly ou le traité technique du Coffee Plantor de Pierre-Joseph Laborie, un colon dominguois du Borgne réfugié en Jamaïque où il est à l’origine du meilleur café du monde, celui des Montagnes bleues. Jusqu’aux lendemains de l’indépendance, au temps du roi Christophe, on interdisait le battage du café sur les glacis, ou son passage au pilon, méthodes très nuisibles à la qualité des fèves. Le moulin à piler, le seul à présenter une partie en dur, pouvait donc être abrité dans l’une des trois salles du bâtiment central des caféières, mais il arrivait assez souvent, quand il n’était pas à l’air libre, qu’il soit hébergé dans une case à moulin particulière en dur, le plus souvent hexagonale, comme on peut le voir sur la caféterie Guibert dans les montagnes des Matheux.
Fig. 2 – Moulin de la région de Léogane (rolles en bois). © Jacques de Cauna, fonds iconographique Haïti, 1980
Sur les sucreries, la méthode la plus ancienne pour presser (on disait autrefois rouler) la canne afi n d’en extraire le suc (ou vesou), que l’on « cuisait » ensuite dans un train de six chaudières, consistait à utiliser un moulin rudimentaire constitué de trois rolles (rouleaux) en bois dur (acajou ou gayac), que l’on cercla plus tard de fer, disposés verticalement sur un châssis en bois et entraînés directement par un mécanisme très simple autour d’un axe ou pivot central actionné par deux longs bras mus par des boeufs, d’où le nom de moulin à bêtes. On trouve encore un grand nombre d’installations de ce type dans les campagnes haïtiennes, toujours utilisées ou dans un état de dégradation ou d’abandon plus ou moins avancé selon les cas, datant pour la plupart du XIXème siècle ou déplacées d’installations coloniales [Fig.2]. Plus remarquables toutefois
sont les vestiges des bâtiments en dur qui abritaient ces moulins sur les grandes sucreries. Tous construits sur le même modèle, tel qu’on peut le retrouver sur une gravure représentant la sucrerie Clérisse à la Petite-Anse (nord d’Haïti, près du Cap), ils consistaient en un bâti circulaire en pierre et maçonne, entrecoupé de belles ouvertures en cintres surbaissés pour entrer la canne et sortir la bagasse (résidu de canne pressée) et surmonté d’un trottoir sur lequel couraient à vive allure pour entraîner les bras, deux couples de chevaux ou mulets que l’on changeait toutes les deux heures et qui y accédaient par une rampe extérieure en pente douce aisément visible sur le côté. Les rolles, toujours verticaux, étaient installés sur un socle en maçonne au centre. La canne pressée était repassée une deuxième fois pliée en deux pour en exprimer tout le suc, pratique qui avec le développement des moulins à eau et les cadences industrielles des roulaisons par quarts de nuit, la canne s’aigrissant très vite, sera plus tard à l’origine de ces nombreux manchots que l’on trouvait dans les ateliers des dernières années de la colonie.
Fig. 3 – Elévation du moulin à bêtes double de la sucrerie St-Michel (gravure XVIIIème siècle). © Jacques de Cauna, fonds iconographique Haïti, 1980
Ces moulins à bêtes circulaires, coiffés d’un beau toit conique généralement couvert d’ardoise dont on ne conserve malheureusement aucun témoignage en dehors des gravures d’époque, la totalité étant aujourd’hui découverts, étaient souvent doubles [Fig.3, sucrerie Saint-Michel, à la Petite-Anse, dans le Nord], comme on peut encore le voir sur de nombreuses habitations de la plaine du Cul-de- Sac (Santo, Beudet, Goureaud, Le Meilleur, Lassère) ou de celle du Nord (Vaudreuil) mais dont on n’a malheureusement pas de représentations d’époque en parallèle lorsqu’existent des vestiges, et inversement. L’un des plus remarquables de ces moulins doubles, sans doute le plus important, par la taille et la qualité de sa construction en pierres et briques, de l’ensemble des îles du bassin caraïbe, est celui de la sucrerie Santo à la Croix-des-Bouquets, non loin de Port-au-Prince, édifi é en 1788 pour remplacer les quatre anciens moulins à bêtes qui apparaissent dans l’inventaire de 1783 « avec leurs buttes en terre, revêtus d’un mur et ayant tous leurs mouvements en fer », mais seulement « couverts de toits en paille » et que le gérant décrit aux propriétaires comme « les plus mauvais du Cul-de- Sac ». Le « moulin neuf », tel qu’on le voit aujourd’hui à gauche de la route nationale qui mène à Port-au-Prince [Fig. 4], a été incendié en 1802 après avoir servi de camp aux mulâtres révoltés en 1791. Un blockhaus fut ensuite aménagé sur ses ruines par les troupes françaises de l’expédition Leclerc pour lutter contre les esclaves insurgés de la plaine, avant un nouvel incendie lors de la déroute de 1803.
Fig. 4 – Moulin à bêtes double de la sucrerie Santo. © Jacques de Cauna, fonds iconographique Haïti, 1980
Il fut encore le théâtre d’un grand combat en 1806 entre les troupes d’Henri Christophe, le futur roi du Nord, et celles du général mulâtre Pétion, premier président de la nouvelle république. De cette période troublée subsistent quelques canons jetés du haut du trottoir au pied du moulin.
Fig. 5 – Vue d’ensemble de la sucrerie Guillon, aqueduc, case à moulin, guildiverie. © Jacques de Cauna, fonds iconographique Haïti, 1980
Fig. 6 – Case à moulin de la sucrerie Pivert, aperçu sur les rôles et escalier de l’aqueduc. © Jacques de Cauna, fonds iconographique Haïti, 1980
Les moulins à eau, toujours précédés d’un long aqueduc, à arches ou en mur aveugle, étaient abrités dans un bâtiment cubique à toit en tuiles, ardoises ou essentes sur pignon, nommé case à moulin [sucreries de Lugé et Ogier, à Montrouis, dans l’Ouest, et Fig. 5 et 6, sucreries Guillon et Pivert, dans les Hauts de Saint-Marc, Ouest]. La fosse était creusée dans l’alignement de l’arrivée d’eau et hébergeait une grande-roue à aubes en fer posée à la verticale de l’arrivée d’eau qui apparaît nettement lorsque les murs de la case à moulin sont tombés [sucrerie Rocheblanche à la Croixdes- Bouquets] ainsi que la taillevanne et son vuide par lesquels s’échappait l’eau. La machinerie du moulin, roues dentées, transmissions, engrenages et rolles en fonte, était alors disposée horizontalement et dite « à l’anglaise », dernière forme et la plus effi cace, répandue dès les années 1770 qui suivirent la guerre de Sept Ans [Fig. 7, gravure]. Un certain nombre de ces machineries subsistent en état d’abandon, comme sur la sucrerie Vendôme à Montrouis. Elles sont le plus souvent de fabrication anglaise postérieure (XIXème siècle), comme c’est le cas sur la sucrerie Digneron à la Croix-des-Bouquets [Fig. 8], mais parfois aussi de fabrication locale, comme on peut le voir dans les Hauts de Saint-Marc sur la sucrerie Moreau Grande-Place, ancien château du roi Christophe rebaptisé en son temps « La Belle-Rivière ».
Fig. 7 – Moulin à eau à l’anglaise (gravure XVIIIème siècle). © Jacques de Cauna, fonds iconographique Haïti, 1980
Fig. 8 – Machinerie et rolles du moulin de la sucrerie Digneron au pied de l’aqueduc. © Jacques de Cauna, fonds iconographique Haïti, 1980
Mais en général, on ne trouve plus, à l’intérieur d’un bâtiment délabré, que les traces de la grande-roue sur les murs de la fosse et celles du socle en maçonne des rolles [sucrerie Duplàa, au Quartier-Morin]. Quelques rares cases à moulin ont été particulièrement bien conservées dans leur apparence d’origine, avec de belles pierres d’angle et parfois même un toit d’époque en tuiles ou ardoises [Fig.9, sucreries Torcelle et Poyla-
Générale, au Boucassin et à l’Arcahaye, dans l’Ouest]. Mais, malheureusement, on assiste aussi parfois à des réutilisations porteuses d’aménagements touristiques ou artisanaux de valeurs inégales, voire destructeurs
[Fig.10, sucreries Ogier et Guillon].
Fig. 9 – Case à moulin de la sucrerie Torcelle et son toit de tuile. © Jacques de Cauna, fonds iconographique Haïti, 1980
Fig. 10 – Aménagement touristique du moulin de la sucrerie Ogier (rajout d’un étage). © Jacques de Cauna, fonds iconographique Haïti, 1980
Ces quelques observations et exemples découlent d’un travail de recherche au long cours sur le système des habitations mené pendant une quinzaine d’années sur le terrain en Haïti, entre 1975 et 1990, et qui a abouti
à la constitution d’un fonds de plus de deux mille documents photographiques qui fait actuellement l’objet d’une numérisation de sauvegarde avec le CNRS au sein du Centre international de recherche sur les esclavages de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. La plupart de ces moulins avaient cessé de fonctionner, dans la plaine du Cul-de-Sac notamment avec l’arrivée au début du siècle dernier, durant l’occupation américaine, de la grande compagnie HASCO (Haïtian & American Sugar Compagny), ou dans celle de Léogane avec l’installation de la centrale sucrière Darbonne, mais leurs vestiges subsistaient en grand nombre sans toutefois retenir l’attention localement avant que n’interviennent l’Unesco et la fondation d’un Institut de Sauvegarde du Patrimoine National à la suite des premières publications sur le sujet et d’une exposition de sensibilisation à l’Institut Français d’Haïti réalisée avec les étudiants de l’Ecole Nationale des Arts2. Pour fi nir, les très rares moulins hydrauliques qui fonctionnaient encore sur le mode colonial d’Ancien Régime depuis plus de deux siècles, ceux des sucreries de Lugé, Guillon et Pivert, les trois derniers – qui ne produisaient d’ailleurs plus que du sirop de canne – ont cessé de tourner peu après la dernière révolution haïtienne qui vit en 1986 le départ du président à vie Duvalier fi ls. Il est à craindre que les troubles les plus récents, alliés à l’insécurité générale dans les provinces, n’aient encore aggravé depuis les conditions de conservation de ce patrimoine exceptionnel. La maquette de sucrerie (Nolivos à la Croix-des-Bouquets) et les vues de vestiges qui sont aujourd’hui présentés au Musée d’Aquitaine à Bordeaux à des milliers de visiteurs3 constituent peut-être le dernier espoir pour les moulins d’Haïti.
1- Voir sur ce sujet l’excellente mise au point de Mme Nicaise Jean-Baptiste sur « Les moulins de la Martinique », dans Le Monde des Moulins, n° 14, oct. 2005, p. 15-17.
2- Jacques de Cauna, Vestiges de sucreries dans la plaine du Cul-de-Sac, Conjonction, Revue de l’Institut Français d’Haïti, 1981-1985, part. I, n° 149, p. 63-104, part. II, n°165, p. 4-32 ; Une caféière du Rochelois à la fi n du XVIIIème siècle : l’habitation Viaud, Revue de la Société Haïtienne d’Histoire et de Géographie, Port-au-Prince, 1984, n° 142, p. 44-59 ; Les vestiges de la colonie française de Saint-Domingue, L’Ingénieur-Constructeur ETP, 1985, n° 315-316, p. 27-28 ; De La Rochelle à Port-au-Prince : l’habitation Fleuriau de Bellevue (1743-1803), Conjonction, Revue de l’institut Français d’Haïti, 1986, n°. 168, 59-88 ; Les vestiges de la colonie française de Saint-Domingue, Revue de la Société Haïtienne d’Histoire et de Géographie, juin 1986, n° 151, p. 75-78 ; Aux origines des noms de lieux sur le plateau du Rochelois : les anciens colons de Saint-Domingue et leurs caféières, Conjonction, Revue de l’Institut Français d’Haïti, 1987, n° 172, p. 54-91 ; Architecture coloniale : Haïti, des richesses à découvrir, Art et Facts, Université de Liège (Belgique), 1988, n° 7, p.58-65. Pour plus de détails sur le fonctionnement au quotidien, voir : Au Temps des Isles à Sucre. Histoire d’une plantation de Saint-Domingue, Karthala, 1987, réédition 2003.
3- Voir le catalogue Bordeaux au XVIIIème siècle, le commerce atlantique et l’esclavage, Bordeaux, Le Festin, 2010.
Jacques de Cauna – Article paru dans le Monde des Moulins – N°36 – avril 2011
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