De tout temps, l’homme a utilisé et recherché des sources d’énergie pour sa subsistance, ses activités domestiques et artisanales, puis industrielles.
Il a d’abord fait appel à sa propre énergie pour utiliser des outils rudimentaires (silex, lances…), puis plus complexes (houes, marteaux, meules à main, métiers à filer…). Puis viendra en complément l’énergie animale pour tracter, faire tourner des manèges (pompes, scies, machines à battre le grain…) et cela jusqu’au début du XXe siècle.
Depuis au moins le IIIe siècle après J.-C., avec la scierie de Hiérapolis en Asie Mineure, moulin à eau romain, l’énergie hydraulique est utilisée. En Europe, à partir du IXe siècle et jusqu’au milieu du XIXe siècle, les moulins à eau sont bien présents sur les cours d’eau, mais aussi, à partir du XIIe siècle, les moulins à vent remplaceront, pour partie, l’énergie humaine et animale.
Bénéficiant d’un avantage certain sur le moulin à vent du fait de la possible régulation du débit d’eau, le moulin à eau se généralisera. Cette régulation sera réalisée par des barrages, des canaux de dérivation, des vannes…
De l’eau et des hommes
Partout où coule de l’eau, des moulins pourront être installés, soit sur le cours d’eau, soit sur un bief (béal en occitan) (de l’occitan besal/bial ) ou canal de dérivation.
De nombreuses activités bénéficieront de cette énergie hydraulique en Montagne Noire :
moulins à farine (seigle, orge, châtaignes…), moulins à huile (olives…), moulins foulon (foulage des draps de laine), papeteries et cartonneries, forges et martinets, scieries, broyage du plâtre, du noir animal…
Et en d’autres régions, moulins à tan (écorce de chêne écrasée utilisée pour les cuirs), moulins à teiller le lin ou le chanvre, moulins de pompage… Leurs activités s’adapteront au contexte économique et humain de chaque territoire, de chaque village même, et à son évolution.
Au cours des siècles, les moulins ont parfois changé d’activité, à l’exemple du Moulin de Claude à Conques-sur-Orbiel : moulin foulon, farinier, puis fabrique de chaînes et enfin usine hydroélectrique. Jusqu’au milieu du XIXe siècle le moulin à eau sera la base et le lieu de l’industrie.
La famille du meunier ou « moulinier » (de l’occitan molinièr) fait généralement partie des dynasties des bourgeois du lieu, condition que l’on cherche à maintenir… Il suffit de regarder la généalogie des familles : on se marie très souvent entre mouliniers, et dans la même activité !
Cependant, au début du XIXe siècle, une révolution industrielle s’annonce avec la diversité des sources d’énergie (charbon, hydrocarbures…) et leur mise à disposition. La machine à vapeur (locomobile), puis le train, permettront de déplacer les matières premières, et de choisir les lieux les mieux adaptés à la production.
À partir de 1840, avec la généralisation de la machine à vapeur et l’industrialisation ainsi permise, nous allons voir disparaître la plupart des activités artisanales liées aux moulins. Dans nos campagnes, au milieu du
XXe siècle, en quelques dizaines d’années, le tracteur remplacera la traction animale.
Après la seconde guerre mondiale, l’énergie proviendra essentiellement des moteurs thermiques et de l’électricité.
Les moulins à eau en Cabardès
L’eau coule en abondance en Montagne Noire, le dénivelé des cours d’eau, important, incitera à leur aménagement. Une formule est à retenir pour connaître la puissance de chaque moulin : l’énergie brute disponible dépend du débit d’eau multiplié par la hauteur de chute.
À la fin du XVIIIe siècle, les documents attestent la présence de nombreux moulins sur l’ensemble des cours d’eau du Cabardès.
Des projets de barrages régulateurs seront étudiés sur l’Orbiel (1850), la Dure (1839), le Lampy (en aval du bassin du Lampy alimentant le Canal du Midi).
Un projet aboutira, celui du barrage sur le Lampy à Cenne-Monestiés, mis en eau en 1885, et qui risque de bientôt disparaître.
Le barrage de Cenne-Monestiés permettra à l’industrie de se maintenir jusqu’au milieu du XXe siècle, alors qu’elle disparaît presque totalement à la fin du XIXe siècle, sur les autres cours d’eau de la Montagne Noire.
Le barrage sur l’Alzeau (1817-1839) à Saint-Denis, en aval de la prise d’Alzeau, ainsi que les barrages de Laprade Basse (1984) sur la Dure, et celui de la Galaube (2000) sur l’Alzeau, de construction récente, ont été construits pour l’irrigation, l’alimentation humaine, les besoins en eau du Canal du Midi et, pour une très faible part, pour la production d’hydro-électricité (barrage de Laprade Basse).
Pour la création d’un moulin
Pour mettre en jeu un moulin, la technique est assez simple, mais il faut tenir compte de certaines contraintes liées à l’écoulement de l’eau, sans oublier le droit ! L’utilisation de l’eau passe d’abord par son captage et la création d’une chute d’eau. La roue hydraulique produira l’énergie nécessaire à la mise en mouvement des machines.
Un atout : comme le vent, l’eau est généralement gratuite*, et renouvelable.
* NDLR : L’eau est gratuite dans ce cas précis car l’Orbiel n’est ni navigable ni flottable. Les détenteurs d’une prise d’eau payaient une redevance à l’état lorsque la rivière était navigable et/ou flottable tout comme ils en payaient une au seigneur propriétaire des terres traversées par la rivière avant la Révolution. à notre connaissance seuls les moulins antérieurs à l’édit de Moulins en 1566 en étaient dispensés. En ce qui concerne la gratuité du vent ce n’était pas vrai partout avant la Révolution et nous avons eu au moins un cas en banlieue de Troyes où un droit au vent avait été exigé par les seigneurs religieux.
Toutefois, les barrages et les prises d’eau sont réglementés. Chaque moulin relève d’une autorisation préfectorale ou, s’il existait avant la Révolution française, d’un « droit d’eau ».
Le captage pour l’alimentation en eau
Les moulins peuvent être construits directement sur le cours d’eau mais, en Cabardès, ils ne semblent pas avoir existé.
Compte tenu des débits d’eau, très fluctuants selon la saison et la pluviométrie, il faut capter et réguler le débit de l’eau au moulin.
La réalisation d’une chaussée ou barrage, ou « païchère » (de l’occitan paissièra), est la première étape. Cette digue barre le cours d’eau, soit perpendiculairement, soit obliquement, et permet de détourner, en amont du barrage, une partie des eaux et d’alimenter le moulin, par l’intermédiaire d’un canal de dérivation ou béal (Fig. 2).
Dans bien des cas, la création d’une réserve d’eau en amont du moulin, souvent simple élargissement du béal, permettait de travailler par éclusée en période de basses eaux.
Le débit d’eau du béal est régulé par des vannes de décharge et des épanchoirs.
Sur certains béals, des prises d’eau, vannées ou bâtardées, permettent l’irrigation de parcelles agricoles, ce qui entraîne de nombreux conflits entre les irrigants et les usiniers.
Contrairement aux cours d’eau qui, en Cabardès, ont des régimes torrentiels avec de fortes pentes, le béal a une pente faible. Il permettra d’amener l’eau en un lieu plus ou moins éloigné du captage où pourra être créée une chute artificielle. C’est l’emplacement du moulin ou de l’usine.
Suivant la topographie des lieux, les béals peuvent être en surplomb de la rivière et, dans les zones les plus fragiles et les plus exposées à l’érosion, leurs berges étant parfois stabilisées par de la maçonnerie ou des lauzes placées verticalement.
Obligation est faite aux moulins et usines de restituer au cours d’eau la totalité de l’eau dérivée pour leur fonctionnement, afin de permettre aux établissements situés en aval de pouvoir fonctionner normalement.
Pour l’Orbiel, en aval de Lastours, le dénivelé de la rivière étant moins important, le béal doit avoir une plus grande longueur, et ceux qui étaient présents à partir de « la Fonde » alimentaient successivement plusieurs moulins.
Pour les hautes chutes, le canal de dérivation sera remplacé par une conduite forcée (c’est le cas, par exemple, dès 1962, pour les turbines hydro-électriques à Miraval-Cabardès). (Fig 3)
Les roues des moulins ou des usines
Le moteur d’un moulin hydraulique est la roue qui peut être verticale ou horizontale.
Dans un moulin, il y avait généralement autant de roues hydrauliques que d’outils ou de machines utilisées (nombre de paires de meules, bluterie, scies, marteaux, piles à maillets…).
La puissance de la roue dépend de la quantité d’eau disponible, de la hauteur de chute et de son rendement (de 30 % à plus de 80 %).
Les roues verticales à axe horizontal
Dans ce type de roues, on trouve :
- la roue à aubes (ou à pales), dont l’alimentation en eau peut se faire de différentes façons (en-dessus, de poitrine, ou en-dessous) et dont le rendement hydraulique peut varier de 30 à 70 %, suivant sa conception. Nous n’en avons pas identifié sur l’Orbiel.
- la roue à augets. Ce type de roue est entraîné par l’eau qui se déverse dans les augets par le dessus le plus souvent. Le rendement est généralement excellent, de 60 à 75 %. Elle est la plus courante dans la vallée de l’Orbiel.
Les roues horizontales à rodets
La roue horizontale à axe vertical (rouets, rodets ou roudets)
C’est la roue la plus simple. Des cuillères placées autour d’un arbre vertical reçoivent un jet d’eau qui entraîne la rotation. L’avantage de ce type de roue est l’absence d’engrenage et de renvoi d’angle et sa facilité d’installation par les artisans locaux. Il nécessite toutefois une chute d’un minimum de 3,50 m à 4 m chute. Malgré un rendement hydraulique faible, voisin de 30 %, ces roues entraînaient un grand nombre de moulins fariniers.
La turbine
Pour améliorer le rendement énergétique de la roue horizontale, vers 1825, l’ingénieur Burdin inventa la turbine, qui fonctionne sur le même principe que celui de la roue horizontale, mais dont le rendement peut aller jusqu’à 85 %. Plusieurs moulins ou « usines » installeront des turbines.
La vallée de l’Orbiel
Réglementation
Comme mentionné plus haut, chaque moulin relève d’une autorisation préfectorale ou, s’il existait avant la Révolution française, d’un « droit d’eau ».
La rivière l’Orbiel fut régie par la loi du
14 floréal an XI (4 mai 1803), puis celles du 8 avril 1898 et du 16 octobre 1919 :
« Cours d’eau non navigables et non flottables ». Aujourd’hui, s’applique la loi 85-531 du
15 juillet 1980, mais également un groupe de lois prenant en compte les problèmes de l’environnement, dont la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 20 décembre 2006.
Un exemple, aux Ilhes, permet de suivre les diverses autorisations obtenues :
« Pétition de M. Baux Adrien mégissier aux Ilhes-Cabardès en date du 29 août 1928.
– Demande d’autorisation de reconstruire le barrage qui met en jeu son usine.
– Usine réglementée par Ordonnance Royale du 19 mars 1824, soumise conformément aux circulaires des 19 thermidor an VI [6 août 1798], 16 novembre 1834, 23 octobre 1851 et 26 décembre 1884 […].
– Article 2. La dérivation de l’eau […] sera obtenue au moyen d’un barrage fixe en maçonnerie établi en travers du lit de l’Orbiel et normalement à la rivière ; son point d’appui rive droite étant à seize mètres […] La crête du barrage sera arasée à deux mètres en contrebas d’un repère en fonte scellé […] dans le talus rocheux (rive droite) au droit de l’ouvrage1 ».
La plupart des moulins à eau de la vallée de l’Orbiel (dont la puissance disponible est souvent inférieure à 10 ch), comme les moulins à vent, vont être abandonnés. Ne subsisteront que les sites industriels où l’énergie, importante, est disponible toute l’année, et ceux qui sont susceptibles de se reconvertir (adjonction d’une machine à vapeur, de moteurs électriques…).
À la fin du XIXe siècle, les moyennes et hautes chutes d’eau seront mises en valeur pour la production d’électricité (houille blanche). De même, au milieu du XXe siècle, quatre centrales hydroélectriques seront installées sur le cours supérieur de l’Orbiel, commune de Miraval-Cabardès.
Sur le bassin versant de l’Orbiel, l’inventaire des Ponts et Chaussées de 1921 recense 31sites, dont certains ayant plusieurs activités et plusieurs roues hydrauliques. Sur l’Orbiel et son affluent, le Rieutord, on compte
23 moulins et usines, dont 12 en fonctionnement et 11 sans activité2.
Les barrages et les béals
Sur l’Orbiel, en période d’étiage, la plupart des barrages fixes vont être surmontés d’un autre barrage, non étanche, en piquets et fascines pour pouvoir être emporté en cas de crues importantes, comme indiqué dans une plainte de 1879 sur la commune des Ilhes :
« au moyen d’un barrage fixe en pierre, « normal » à la rivière, surmonté d’un barrage en piquets et fascines assez solidement établi pour résister en grande partie aux crues ordinaires ».
Un problème se pose cependant : nous avons, sur ce versant méridional, des bassins versants de faible surface et un manque d’eau saisonnier. Avec l’apparition de la machine à vapeur et la révolution industrielle, l’urgence se pose, dans les années 1830, pour toutes les usines installées sur ces cours d’eau du versant méridional de la Montagne Noire, de réguler les débits d’eau sur l’ensemble de l’année.
Des projets de barrages régulateurs ont été étudiés sur divers cours d’eau, dont l’Orbiel en 1850.
Le barrage sur l’Orbiel, étudié par l’ingénieur Thomas Bréart de Boisanger, au lieu-dit la Sagne Grande (commune Les Martys), ne sera pas construit.
Habituellement, chaque moulin possède son propre béal d’amenée d’eau, ce qui est le cas des moulins situés sur le cours amont des ruisseaux ou des rivières du bassin versant de l’Orbiel, comme ceux traversant les territoires des communes des Martys, Miraval-Cabardès, Roquefère, Labastide-Esparbairenque, Mas-Cabardès et Lastours.
Mais, pour l’Orbiel, dès le site de la Fonde (commune de Lastours), le dénivelé de la rivière est moins important et un même béal alimente plusieurs moulins successivement, en se réalimentant parfois sur l’Orbiel ou ses affluents. Le canal de fuite du moulin supérieur devient le canal d’amenée du moulin inférieur. C’est le cas des moulins et des usines entre la Fonde et Vic (commune de Conques-sur-Orbiel), puis de Vic à la Mée (commune de Villalier). Cette configuration sera source de nombreux conflits entre usiniers.
Une particularité peut être observée pour le béal du Moulin de Bouilhonnac qui est alimenté par deux barrages : l’un sur l’Orbiel, l’autre sur le Clamous : l’eau est d’abord prise dans l’Orbiel, puis se déverse dans le Clamous, où un béal la conduit jusqu’au moulin, empruntant un aqueduc pour franchir le Ruisseau de Villepeyrous, affluent du Clamous.
Les roues verticales à augets
En 1860, douze roues à augets de dessus entraînent filatures, foulons et usines Verdalle et la Barrel aux Ilhes, la Fonde à Lastours, et les scieries de Saint-Pierre de Vals à Miraval-Cabardès. Les usines Mercier et d’Allibert à Conques ont chacune deux roues.
Les roues horizontales à rodets
En 1860, dix rodets, sur le cours de l’Orbiel, entraînent des moulins à farine ou à huile. Aucun ne subsiste aujourd’hui, si ce n’est celui du Moulin de la Placette (Moulin Busque), à Mas-Cabardès, en bien mauvais état.
Sur la commune de Conques, le Moulin à farine de Passebosc possédait trois paires de meules, un blutoir et un épurateur de blé. L’ensemble était entraîné par trois roues verticales et deux roues horizontales à rodets. L’usine Montsarrat possédait quatre roues horizontales.
Les turbines
Elles entraînent mécaniquement des outils : scie à ruban à Saint-Pierre de Vals, usine textile Roger, puis Rabier à Lastours.
Suite aux inondations catastrophiques de 1930 qui ont détruit nombre de roues, plusieurs moulins les remplaceront par des turbines.
La turbine de l’usine Roger, à Lastours (Fig. 5), fut installée en 1931 pour une chute de 10 m, un débit de 920 l/s, soit une puissance théorique de 92 ch à 460 t/mn lorsqu’il y a suffisamment d’eau3.
Certaines turbines, mieux adaptées que les roues, produiront de l’électricité, soit pour faire fonctionner des machines et outils pour la fabrication de chaînes à l’usine Montsarrat à Conques, soit ultérieurement pour l’électrification communale.
En 2016, nous avons retrouvé cinq turbines abandonnées. Une au Moulin Gasc Saint-Pierre, une à l’usine la Barrel aux Ilhes, une à l’usine Roger de Lastours (en parfait état), une à la boulangerie de la commune de Lastours et une au Moulin de Claude à Conques.
Pour pallier le manque d’eau saisonnier et faire face aux besoins croissants en énergie, plusieurs usines s’adjoindront des machines à vapeur. Vers 1906, l’usine Roger à Lastours possède trois chutes d’eau et une machine à vapeur de 25 ch. À l’usine de la Fonde (Lastours), un état fait apparaître l’usine métallurgique Jacob et Desflassieux avec une chute d’eau d’une puissance de 25 ch, utilisée accessoirement pour produire de l’électricité, plus une machine à vapeur de 40 ch.
Les centrales hydroélectriques
Ce sont des turbiniers du Tarn, exploitant d’autres sites dans les départements voisins, qui vont étudier la possibilité d’installer des centrales hydroélectriques sur la commune de Miraval-Cabardès4.
Les usines hydroélectriques, installées à partir du milieu du XXe siècle sur de hautes chutes, vont utiliser des conduites forcées (cf Fig 3), seules adaptées à ces sites, et des turbines. Dès 1961 un projet d’installation est en cours, suivi par la mise en place de quatre centrales hydroélectriques sur la commune de Miraval-Cabardès4.
Des conditions naturelles favorables
Les conditions naturelles, une énergie hydraulique suffisante, de surcroît gratuite dans le cas présent, et une eau de qualité, sont autant de facteurs favorables au départ d’une première activité artisanale. Peu à peu, une véritable industrialisation se met en place avec des évolutions, reflet de l’économie de ce territoire, qui donne notamment tout son caractère à la vallée de l’Orbiel. Mais au cours des années, ces moulins, n’ayant qu’une faible puissance disponible, sont abandonnés, et, aujourd’hui, au mieux, devenus, après transformation, des résidences principales ou secondaires.
Texte largement extrait du livre : La vallée de l’Orbiel – Un passé industriel
Par l’Association Patrimoines Vallées des Cabardès
Cf ce numéro du Monde des Moulins p 32
NOTES
- A.D. Aude, SW 2455, Pétition Baux du 29 août 1928.
- A.D. Aude, SW 2434, Usines hydrauliques, taxe de statistique. État récapitulatif des usines existantes à la date du 31 décembre 1921. Rivière Orbiel.
- A.communales, Lastours.
- A.D. Aude, SW 1260 et 1257.
BIBLIOGRAPHIE
- CAUCANAS (Sylvie), CAZALS (Rémy) (dir.), Du moulin à l’usine. Implantations industrielles du Xe au XXe siècle, Éditions Les Audois et Privat, 2005, 215 p.
- CAZALS (Rémy), Préface de RICHARD Philippe-Georges, Cours d’eau, moulins et usines, Carcassonne Archives de l’Aude, 1985, 40 p.
- CHAMPLY (René)(dir.), Nouvelle Encyclopédie pratique des constructeurs, Moteurs à vent, hydrauliques, électriques, t.XVI, 1930, 272 p.
- LE GOURIÉRÈS (Désiré), Les petites centrales hydroélectriques, conception et calcul, Éditions du moulin Cadiou, 22260 Gougelin, 2009, 192 p.
- Les moulins du pays de Sault, Association de coordination culturelle éducative et sportive (ACCES), Roquefeuil, 1996, 214 p.
André Chaigneau,
Association Patrimoines Vallées des Cabardès
1 commentaire
BRUNO GILLOUX · 28 septembre 2021 à 15 h 39 min
bonjour
Je suis propriétaire d’un moulin sur le Lampy commune de Saint Martin le Vieil 1117
avez vous des informations sur ce moulin actuellement appelé « moulin de la Birole » faisant suite au moulin de Mestre sur la commune de Cenne Monestiés qui s’appelait avant 1912 moulin de la Combette.
l’ entreprise « Prêcheur-Summer et Cie » faisait elle des turbines pour remplacer les roues horizontales.
merci de toute information