Le site des Moulins de France
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C’est un ensemble de bâtiments situés dans un site arboré de la Vallée de la Laye.
Plusieurs moulins se sont succédé ou ont été juxtaposés, actionnés d’abord par l’eau de la rivière par l’intermédiaire d’un grand réservoir (resclause), puis au cours des ans par d’autres forces motrices.
On dénombre :
• un premier moulin à farine peut-être d’origine médiévale, à roue verticale, dont il reste la chambre des eaux et le canal de fuite
• un moulin à farine dont il reste la meule dormante en silex, la chambre du rodet et le canal de fuite qui alimentait ensuite le moulin à huile
• un moulin à huile dont il ne reste que le réservoir et un bâtiment sans vestiges de mécanisme
• un grand ensemble « moderne » à farine, juxtaposant plusieurs techniques de forces motrices et de techniques de séparation des produits et farines qui se sont succédé, qui a fonctionné jusqu’en 1976.

L’état parfait de ses systèmes de meunerie, ses modes successifs d’entraînements énergétiques : roue à aube géante, turbine Francis, machine à vapeur, moteur diesel monocylindre spectaculaire, moteur électrique, en font un monument d’une grande valeur patrimoniale.

Description des bâtiments
Les photos montrent successivement :
A – un bâtiment qui était originellement un grenier, qui a été aménagé comme extension de l’habitation. Il s’ouvre largement sur le parc qui a été créé en arrière

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A – Ancien grenier à grains. Photo JRB

B – le bâtiment d’habitation du propriétaire

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B – L’habitation. Photo JRB

C – en retrait, au-dessous du bâtiment d’habitation, sous la partie droite, un ancien moulin à rodet, et en avancée, la pièce bureau / laboratoire

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C- Le moulin du XVIIIe / XIXe. Photo JRB

D – les installations meunières des XIXe et XXe siècles

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D- En continu avec les précédents : moulin principal du XIXe, avec à dr. l’extension du XXe. Photo JRB

E – de l’autre côté de la route existent l’habitation du meunier et de sa famille, un bassin de construction plus tardive, un lavoir

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E- De l’autre côté de la route, on peut voir le lavoir et en arrière- plan, à gauche, l’ancienne habitation du meunier quand il n’est pas le propriétaire. Photo JRB

F – Aussi, de l’autre côté de la route, un bâtiment réputé être un ancien moulin à huile qui fonctionnait, lui aussi, grâce à la force de l’eau et dont il reste la rescalaus.

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F- Le bâtiment du moulin à huile transformé en écurie. Photo JRB

Les anciens moulins
La documentation historique est pauvre pour l’instant, tout à fait lacunaire.
• En 1225, un manuscrit recopié par un religieux précise qu’un seigneur Isnard de Saint-Vincent, voulant entrer dans les hospitaliers de Saint-Jean, fait donation de ses terres de Manosque, Lardiers, Saumane et le moulin de Saint-Vincent (sans mention du lieu où il est situé). Il n’est pas impossible qu’il s’agisse de Pangon, car une propriété nommée Saint- Vincent est citée très tôt dans les textes du Moyen-Âge pour Limans. Une ferme porte encore ce nom à environ à 200 m du moulin.
• Le cadastre du XVIIe pour Limans (A.D.Digne) mentionne un moulin de Pangon
• Pour le XIXe, on a retrouvé toute une dynastie de meuniers pour Pangon, tous de la famille Bouchet. Sur le plan technique, la force motrice initiale était la chute d’eau fournie par La Laye, grâce à un canal s’alimentant juste à la sortie des eaux du moulin en amont, le moulin du Débran, qui existait lui aussi avant le XIXe siècle.

De la période (peut-être) médiévale reste la chambre des eaux d’un moulin à roue verticale dont le diamètre est évalué à 6 m.

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Plan du Cadastre napoléonien vers 1820 : moulin Le Debran. On voit, en bas à gauche, le départ du canal du moulin de Pangon. Photo JRB

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Cadastre napoléonien montrant le moulin de Pangon. On y voit à droite l’arrivée du canal d’amenée des eaux, le réservoir où l’eau est stockée (en grisé), la bâtisse du moulin (en rosé), au bord de la route. À gauche de la route, on peut voir (en forme de quart de cercle et en grisé) le réservoir inférieur alimenté par l’eau qui sort de l’autre moulin en traversant la route par un canal souterrain, et en rosé, le bâtiment du moulin à huile, et enfin on voit le canal de fuite de ce dernier moulin qui rejoint le ruisseau de Praverge, avant son confluent avec la rivière de la Laye. Photo JRB

Dans ce cadastre, on constate que ce canal de fuite n’est pas figuré. Ce qui signifie, soit que cette partie du moulin ne fonctionnait plus et était oubliée, soit que le canal n’existait pas encore.
Des recherches en archives pourraient fournir une explication.
Par contre, le canal de fuite du moulin à rodet est figuré ; il rejoint, comme on peut toujours le voir, le réservoir du moulin à huile, dont le bâtiment est aussi déjà présent.

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État actuel de la prise d’eau (surélévation qui permet la prise d’eau) du moulin de Pangon, situé au moulin du Débran. Photo JRB

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L’étroit couloir qui contenait la roue verticale est creusé dans le roc (partie basse) et surmonté d’un mur appareillé. On peut voir le départ du canal de fuite, aussi creusé dans le roc et aussi couvert d’une voûte appareillée. Ce canal, d’une centaine de mètres, en très bon état, aboutit à un coude de la Laye, en amont du pont de la route de Forcalquier. Photo JRB

De la fin du XVIIIe au moins ou du tout début du XIXe siècle, une autre partie ancienne du moulin existe toujours, située immédiatement à droite de l’habitation. En sous-sol, se trouvent la chambre des eaux, l’axe en bois et probablement l’ancien rodet, aussi en bois, encore dans la vase. Il s’agit d’un moulin à grain, utilisant la force hydraulique, à rodet horizontal, du type courant dans tout notre pays de Forcalquier. On peut encore y voir la meule dormante en place.

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La meule dormante du vieux moulin à farine. Photo MA

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Chambre des eaux du vieux moulin avec l’axe du rodet. À droite, l’ouverture du canon commandée par la serrure. Photo MA

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Dans l’autre sens, vue du canal de fuite passant sous la route. Photo MA

Cette chambre et le canal de fuite des eaux sont accessibles à partir de la petite cour à gauche des escaliers de l’habitation. On constate que le canal se dirige perpendiculairement à la route qu’il traverse en sous-sol pour alimenter un autre réservoir en contrebas. Il débouche encore aujourd’hui dans l’espace du réservoir, par un superbe arc appareillé en pierre de taille, à la base du mur de soutènement de la route.
Ce deuxième réservoir desservait un autre moulin, à huile cette fois. Il était sans doute aussi alimenté par des ruisseaux venant de la colline de Limans, du ravin des Clausses et du ravin de Praverge. Actuellement, dans tout ce terrain situé en contrebas de la route, coulent des rigoles qui viennent de trois différentes sources ; elles alimentent encore un bassin, un lavoir, puis l’ancien moulin dont il ne reste que le bâtiment transformé en écurie ou bergerie par le dernier propriétaire.

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Arc appareillé du canal de fuite du moulin à rodet arrivant dans le réservoir du moulin à huile. On ne distingue sur la photo que la partie haute. Photo JRB

Encore en contrebas et bordant ces parcelles, passe le ruisseau de Praverge auquel se sont additionnées, en amont, les eaux du ruisseau des Clausses. Ce ruisseau rejoint les eaux de la Laye, à une centaine de mètres en aval. Cette parcelle du domaine de Pangon comporte des arbres immenses : peupliers, saules, résineux, etc, qui en font un parc exceptionnel. Ces restes des deux vieux moulins méritent une attention particulière par l’ingéniosité de leur disposition et de leurs réseaux de canaux. Il doit être possible de reconstituer leur histoire en effectuant des recherches dans les archives départementales.

Les installations modernes
La recherche d’un meilleur rendement a incité les propriétaires, avant même 1900, à utiliser la vapeur pour la meunerie. Il a donc été installé une chaudière, en arrière du moulin, à côté du réservoir qui a été conservé de toute évidence pour alimenter la chaudière en eau. Nous n’avons pu visiter ce qui peut rester de cette installation ; on peut voir seulement la grande cheminée en briques recouverte de lierre.
Celle-ci était encore en fonction en 1910, date de la gravure qui représente le moulin. Cette innovation que représente l’utilisation de la vapeur était une grande fierté pour les meuniers. Ici, à Pangon, cela a été l’occasion
de portraiturer le moulin avec sa cheminée qui fume et d’en illustrer fièrement le papier à lettres !

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Vue du Grand Moulin après 1910 (sur papier à lettre 191..)

La turbine
Après l’installation de la vapeur, la force motrice de l’eau a encore été utilisée, mais on a cherché plus de rendement. On a donc installé une turbine Francis qui est encore en place. Elle a été tout naturellement logée exactement au niveau de l’axe de l’ancienne grande roue. Les dimensions de la turbine lui permettaient d’être logée dans cet espace qui avait aussi l’avantage d’un canal de fuite déjà installé. Celle-ci aurait été utilisée jusque vers 1958.

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Vue de la turbine Francis, de la conduite d’alimentation et de son système de biellettes réglant les ailettes de distribution (directrices) sur le « rouet » interne. La poulie active tout un jeu d’arbres de transmission. Photo JRB.

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Indicateur de vitesse de type Lafon « absolument indispensable aux meuniers soucieux d’obtenir une marche régulière de leur moulin, particulièrement lorsque le blutage est fait sur plansichters ». Photo JRB.

Le moteur diesel
Une nouvelle étape a été franchie avec la puissance du diesel.
On a installé un moteur monocylindre de grande taille qui présente des particularités dont celle d’être mis en marche par air comprimé. Il tournait comme la meunerie,  24 h sur 24, sauf le dimanche.

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Détail du moteur diesel. Photo JRB.

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La chambre actuelle du moteur diesel à gauche, et à droite, au fond, le moteur électrique du XXe. Photo JRB.

Un ancien employé du moulin peut encore témoigner de la façon dont on le mettait en marche. Pendant quelques années, ce moteur a fonctionné en alternance avec la turbine à eau, surtout pendant l’été où la réserve d’eau
baissait ; il a complètement cessé de fonctionner lorsque le moteur électrique a été installé en 1964 avec la modernisation « pneumatique ».
L’électricité a donc été la dernière étape de la force motrice. Le moteur électrique est encore installé dans la salle des moteurs et on l’avait branché sur le même arbre de transmission que celui par lequel le moteur diesel
transmettait la pulsion aux broyeurs.

La meunerie
Quelles que soient les forces motrices employées, les mêmes principes régissent le traitement du blé. Cependant, là encore, les systèmes de meunerie ont suivi les progrès techniques.

Préparation du grain
Les systèmes de mouture, anciens ou « modernes », sont généralement connus. Mais les traitements du grain avant mouture sont méconnus. Le grain livré au moulin est réputé « sale ». Il est ventilé pour éliminer les restes de balles et poussières diverses, brossé et trié pour éliminer les petites graines et graviers qui ne sont pas de calibre et de forme du grain. Il est ensuite lavé rapidement pour éliminer les traces de terre et autres salissures (surtout quand le battage se faisait sur l’aire, avec traction animale !).
Ce lavage du blé, dans les premiers temps, comme partout dans notre pays de Forcalquier, devait s’effectuer dans de grandes cuves monolithes, il ne semble pas en rester de traces à Pangon.
Le séchage s’effectuait, dans les temps anciens, dans un local au sol malonné, couvert mais aéré. Là encore, à Pangon, ces espaces ont dû être supprimés pour les consacrer à de nouvelles installations.

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Séparateur-aspirateur de balles et poussières et machine à laver le blé logés dans le local situé au rez-de-chaussée, situé en avant de celui du moteur diesel. Photo JRB.

Plus tard, à fin du XIXe, un circuit extrèmement compliqué procédait aux différentes étapes de cette élimination des impuretés avant même de moudre le blé. Parmi les installations plus modernes qui procédaient à ces nettoyages figurent les installations qui suivent : Les machineries pour les opérations de nettoyage comportent : tarare, brosseur, trieur, laveur, etc.
Entre chaque opération, le grain remonte dans les étages par des élévateurs à courroie et godets. Puis le grain redescend sur la machine suivante pour finalement être stocké (environ 24 h) avant sa distribution et son traitement dans le premier broyeur.

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Installations de nettoyage du blé au premier étage .Vue des sommets des différents élévateurs à courroie et godets. Photo JRB.

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Détail de la chaîne à godets, vu par ouverture d’une trappe de visite. Photo JRB.

Broyage et blutage
Ensuite commence l’étape du broyage. Les modernisations successives montrent dans un état parfait les machines suivantes :

Les broyeurs à rouleaux d’acier
Après un premier broyage, de multiples opérations vont permettre l’extraction de la farine fine et des sous-produits. On ne détaillera pas ici toutes ces opérations mais une étude est prévue.
Voici certains des appareils ou opérations qui leur correspondent :

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Les trois Broyeurs Doubles Bulher. Photo MA.

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Broyeur Double Bulher. Le grain est distribué sur un premier jeu de rouleaux broyeurs (partie supérieure). En partie inférieure, ce sont des cylindres plus ou moins cannelés qui tournent à des vitesses différentes pour écraser le grain. Photo MA.

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Sous les broyeurs, on peut voir les transmissions de mouvement par courroies à chaque broyeur à partir de « l’arbre de transmission » qui vient de la salle des moteurs. On note aussi les tuyaux sortant des broyeurs qui vont remonter la mouture au dernier étage par le système pneumatique. Photo MA.

La séparation air-mouture par système vortex
Le broyage par des cylindres en acier n’est pas aussi fin ni aussi complet que par le passage entre des meules de silex des siècles précédents. Aussi, les moutures sont remontées dans les étages pour être triées dans le plansichter et renvoyées plusieurs fois aux broyeurs. La sortie des moutures est aspirée par un système pneumatique. La mouture doit être séparée de l’air qui sert de transporteur avant d’être triée dans le plansichter. C’est le rôle des différentes chambres à vortex où arrivent les moutures des six broyeurs.

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Vue de la turbine d’aspiration. Son orifice d’aspiration, non visible, est branché sur le sommet des chambres à vortex. Sa sortie (en bas à gauche) va vers un filtre et la cheminée d’évacuation. Photo MA.

Par une série de tuyaux en métal, ce système pneumatique aspire les six sorties des broyeurs à travers les six chambres à vortex (schéma) où les moutures sont séparées de l’air « transporteur » comme dans les aspirateurs
domestiques (Tyron et autres). Les moutures ainsi séparées redescendent ensuite dans le plansichter. L’air ayant transporté la mouture et sortant des vortex passe par l’aspirateur, puis est filtré à nouveau avant évacuation par une cheminée.

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Schéma du système pneumatique de transfert de mouture. Deux broyeurs et deux vortex sont seulement figurés. En réalité, il y a autant de vortex que de broyeurs (six). Dessin Marcel André.

Blutage : le plansichter.
Il est alimenté par les sorties des chambres à vortex, mais avec un distributeur-régulateur qui évite de mettre les tamis en dépression et d’être saturés par trop de mouture. Le plansichter est une succession de tamis (6)
de plus en plus fins suspendus par des barres flexibles et agités par un excentrique comme pour un tamis à main.
La sortie de chaque tamis redescend sur le broyeur le plus approprié. La nouvelle mouture est renvoyée pour un nouveau tamisage. Ainsi, une partie de la mouture peut ainsi faire jusqu’à une vingtaine de va-et-vient. Ce circuit requiert des canalisations nombreuses et un système de circulation très complexe.

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Vue des passages entre les chambres à vortex et les tamis du plansichter par l’intermédiaire de régulateurs-distributeurs et de manches souples. En bas, les tamis dans le coffre en bois. Au premier plan, les « joncs » de suspension en fibre de rotin d’une très grande souplesse. Photo MA.

Salle de distribution
C’est là que se trouvent les différents tuyaux qui redistribuent les sorties des tamis du plansichter vers les différents broyeurs, en fonction de la taille des particules triées par les tamis. Sous le plansichter, des tuyaux métalliques dirigent les moutures vers le nouveau broyeur convenable.

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Salle de distribution. Vue des sorties du plansichter. Au premier plan sont les sorties des derniers tamis d’où vient la mouture la plus fine, ce qui donne la fleur de farine. Elle est récoltée par une vis sans fin dans la gouttière en bois. Photo MA.

La farine sortant du dernier tamisage est renvoyée au dernier étage où elle est répartie dans des coffres où elle repose deux à trois jours avant d’être emballée. Des mélangeurs sont nécessaires pour effectuer des mélanges de qualité « boulangère » exigée à partir de différents blés (locaux, Beauce et Minesota).
Elle est ensuite mise en sacs, (par des systèmes doseurs et des bouches d’ensachoirs au nombre de deux ) qu’on ferme immédiatement en les cousant. Une fois ensachée, on la garde quinze jours sur le plancher, avant livraison. En 1919, la capacité était déjà de 50 quintaux par jour. Le nombre de bouches d’ensachage du son en fonte était de 15 .

Conclusions
Cet ensemble présente un intérêt exceptionnel qui ne pourra que croître dans l’avenir. C’est en effet un témoin rare des techniques évoluant au cours des XIXe et XXe siècles. Il est étroitement associé à l’économie et à la vie sociale rurale de cette époque et devrait être considéré comme un monument historique. Il pourrait même constituer un musée de la meunerie locale.
Son grand domaine magnifiquement arboré pourrait se prêter à un accueil du public pour des activités les plus diverses, associées ou non à l’histoire de la meunerie (par exemple équestres).
Il n’est pas exclu que la reconstitution du canal d’amenée et l’utilisation de la chute d’eau en micro-centrale puissent apporter un revenu appréciable couvrant largement les frais d’entretien du bâtiment et du système meunier. Un des rares nouveaux programmes de l’Europe : RESTOR* consiste à faire progresser la production d’énergies renouvelables et restaurer d’anciens sites/moulins actuellement non productifs.

Association Patrimoine du Pays de Forcalquier
40 rue Marius Debout, 04300 Forcalquier (04 92 75 00 96)

Jeanine Ravoux-Bourveau, Marcel André – Article paru dans Le Monde des Moulins N°48 – Avril 2014 et N°49 – Juillet 2014

Catégories : Histoire

2 commentaires

Michel ROUCHON · 5 août 2020 à 18 h 13 min

Pourriez vous me dire si c’est bien ici que mon ancêtre ROUCHON Mari a été meunier dans les années 1700.
Merci

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