Le site des Moulins de France
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« En 1137, cet élan qui, depuis des générations, soutenu par le travail paysan, entraînait le progrès de la civilisation tout entière, apparaît, à mille indices, en pleine accélération. Entre 1180 et 1220, il est si vif qu’on peut se demander s’il le fut jamais autant dans les pays qui forment aujourd’hui la France. Durant ces quarante années, un tournant se dessina. Il ne s’en produira plus d’aussi marqué avant le milieu du XVIIIe siècle. » (Le Roy Ladurie – Histoire de France – Le Moyen Âge – Le grand progrès)

L’énergie et le « grand bond en avant » médiéval
Depuis 1930, certains historiens ont entrepris de revisiter notre Moyen Âge, trop mal connu, trop décrié par les intellectuels de l’époque des lumières jusqu’au XIXe siècle, avec ses économistes aux surprenants préjugés, voire jusqu’au XXe siècle avec son lot d’historiens souvent orientés. Un Moyen Âge stigmatisé pour le déclin qui a suivi l’effondrement de l’empire romain et la désurbanisation de l’Occident chrétien. Il est urgent de reconsidérer avec eux la période médiévale extraordinaire des XIe, XIIe et XIIIe siècles si riche, si fructueuse, si dynamique, notamment en France.
Les Bloch, Braudel, White, Gimpel, Legoff, Robert et Le Roy Ladurie ont justement célébré cette « révolution » qui aura vu renaître l’Occident chrétien et élevé la France au premier rang d’une Europe qui étendra bientôt sa domination à toute la planète. Braudel, Gimpel et Philippe surtout ont compris la mutation technologique sans précédent qui marqua profondément, structurellement, cette époque, et par héritage millénaire, la nôtre. Véritable révolution technique qui seule peut lui donner tout son sens, et toute sa portée ! De nombreuses autres explications ont été suggérées à cette transformation radicale de l’Europe et de la France entre les XIe et XIIIe siècles, et l’on se focalisera ici sur l’énergie, cause principale à nos yeux, et d’ailleurs souvent considérée comme essentielle par ces historiens-là. À cette époque, il s’agit essentiellement d’un apport colossal, et largement diffusé, d’énergie d’origine hydraulique (accompagnée rapidement d’une maîtrise croissante de l’énergie éolienne pour le transport maritime).

La révolution démographique
Mais rappelons à grands traits ce que fut cette « révolution » médiévale, révélée récemment par les historiens. D’abord et avant tout, elle aura été démographique : l’Europe voit sa population accélérer brusquement sa croissance après la longue convalescence des « temps barbares ». Selon certaines estimations, de 42 millions en l’an 1000, date à laquelle la population européenne a retrouvé son niveau de la période « classique » de l’Antiquité romaine, elle passe à 48 millions en 1100, à 61 millions en 1200, puis à 69 millions en 1250 ! Cette explosion démographique sans précédent propulse la France à plus de 20 millions d’habitants – peut-être 22 – à la fin du XIIIe siècle. En 300 ans, la population européenne aura doublé. Et cette révolution démographique va s’accompagner de transformations sociales, économiques, financières, politiques …
Pourquoi se focaliser sur l’énergie ? Parce qu’elle est considérée par beaucoup comme un moteur essentiel du développement économique, en particulier depuis l’avènement de la révolution industrielle au XVIIIe siècle. L’énergie est le fondement de toute superstructure économique et sociale, car sans énergie, rien n’est possible : la production, les transports, l’urbanisation. On soutiendra ici qu’il en fut de même à l’aube du millénaire, dans l’Occident chrétien et en France.

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Un moulin à eau médiéval tiré du Psautier de Luttrell  1320-1340  –  British Museum

L’énergie parce que …
Certains attribuent un peu vite cette brusque croissance à la bonne fortune et à la disparition de la peste au XVIIIe siècle, et peut-être à l’amélioration du climat. Une gestion optimisée des ressources a sûrement joué un rôle important, ce qui veut dire, pour une société rurale comme l’Europe médiévale, une meilleure gestion de la production agricole. De nombreux signes d’amélioration en témoignent, tel le système de rotation triennale des terres. Et la généralisation progressive d’autres techniques confirme la supériorité de la technologie agricole médiévale : l’utilisation du cheval pour les travaux des champs, avec des fers cloués, un collier optimisé, la charrue lourde à versoir … mais tout cela n’est pas la cause de la « révolution » médiévale.
C’est l’énergie qui l’explique, parce que cette productivité accrue des hommes résulte globalement du développement fulgurant des moulins à eau, puis plus tard, des moulins à vent et des sauts techniques que la maîtrise de ces énergies va déclencher, par exemple dans l’outillage métallique. La lecture des historiens laisse peu de doute sur l’impact structurel du développement massif de l’énergie hydraulique en Europe. Tout endroit offrant la possibilité d’installer des moulins à eau à proximité d’autres ressources (grain, laine, métal …) appelle la construction d’ »usines » hydrauliques aux mécanismes de plus en plus élaborés, aux rendements améliorés. L’énergie et la mécanisation sont bien au cœur de la révolution médiévale. Braudel écrit même : « Mais ces détails [des progrès techniques tels que : le navire à gouvernail d’étambot et à mâts multiples, les « chariots à roues … protégées par des lames de fer et tirés par des chevaux ferrés », les outils et instruments de fer […] comptent relativement peu dans ce que l’on appelle « la première révolution industrielle » qui s’épanouit avec l’invraisemblable multiplication des moulins à eau, repris au stock inventif de Rome, puis des moulins à vent. »

Les « esclaves énergétiques »
L’énergie, parce que pendant la période classique l’essentiel de la ressource énergétique provenait du corps humain, (songeons au million d’esclaves transférés par César en Italie, après la guerre des Gaules), et des animaux de trait. Et il faut ajouter l’énergie des fleuves et du vent qui favorisèrent tôt le commerce et la première « mondialisation » méditerranéenne. L’Empire romain est resté esclavagiste, où la technique n’aura jamais été valorisée socialement, comme recherche d’un moyen de production alternatif à l’esclave. Tout change progressivement à la fin du premier millénaire, et massivement au XIe siècle avec l’installation de dizaines de milliers de moulins à eau dans l’Occident chrétien (en Angleterre au XIe siècle, un moulin pour 50 foyers), qui procurent une énergie « gratuite » abondante. L’Église, omniprésente, n’est pas en reste : cette large diffusion accompagne par exemple une politique de mécanisation systématique du réseau européen des abbayes cisterciennes.
L’énergie, parce que cette révolution énergétique médiévale peut être évaluée : avec 40 000 moulins à eau installés en France à la fin du XIIIe siècle, on considère que c’est l’équivalent de 1 200 000 travailleurs dans le royaume qui contribuent à sa prospérité par des gains de productivité élevés, dont s’émerveillent les civilisations voisines de l’Islam et de Byzance. Faut-il s’étonner que recule dès cette époque le servage qui a fait suite à un esclavage déjà déclinant à l’époque du haut Moyen Âge ? Un déclin qui s’accentuera à la période de repli démographique du XIVe siècle lorsque la Grande Peste et son retour récurrent ravageront le continent. « Des esclaves, des robots entrent ainsi au service des hommes, pas moins de 20 000 moulins à eau en France, dès l’aube du XIIe siècle. (…) Un immense effort ». (Braudel.)
L’énergie, parce que cet apport massif d’énergie entraîne un développement sans équivalent de créativité technologique – souvent française –
et une multiplication des types de moulins : « écraser le grain, animer des martinets, des marteaux de forge, des moulins à papier, à tan, à foulons, à huile, à teiller le chanvre … » (Braudel). Créativité avec la transmission de l’énergie asservie par la came mécanique au Xe siècle ; avec le développement rapide de la métallurgie (premiers moulins à fer en 1197) et de la fonte, un développement essentiel à nombre d’autres développements techniques occidentaux. Inventivité technique qu’on retrouve dans les arts militaires avec l’arbalète à mécanisme d’armement, ou encore avec le trébuchet. Et bientôt dans une « industrie de guerre », avec les premiers canons (1327, sur une technique importée de Chine) ; puis les boulets de fonte (1341). Cette époque de créativité stimulante est marquée par le rayonnement intellectuel de l’École de Chartres et de la Sorbonne qui catalysent un profond mouvement de promotion du progrès, et par les débuts de la science expérimentale et les travaux du franciscain Roger Bacon (1214-1294).
Comme l’écrit R. Philippe en 1980 : « L’Occident connaît, de 1000 à 1500, trois révolutions successives qui le portent à l’assomption de sa fortune et de sa puissance. De 1000 à 1200, la révolution énergétique mobilise la quasi-totalité des ressources hydrauliques. De 1200 à 1300, la révolution mécanique multiplie les transformations du mouvement circulaire, pour les adapter aux outils par le moyen de l’arbre à cames ou de la bielle : c’est une période novatrice, fertile en changements techniques, économiques, sociaux et politiques. De 1300 à 1500 se développe la révolution industrielle : son principe est d’associer sur un puissant foyer énergétique les opérations successives d’élaboration d’un produit, le fer par exemple. Cette nouvelle stratégie de la fabrication conduit à la construction des premiers complexes. Elle se fonde sur l’expansion de la métallurgie et des arts du feu et, de ce fait, porte au premier plan de ses préoccupations l’énergie thermique. La quête des sources d’énergie thermique, dont nous atteignons peut-être le dénouement, est le trait dominant des époques moderne et contemporaine ».

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Guillaume de Saint-Pathus, Vie et miracles de saint Louis, XIVe siècle, Paris – BnF, département des Manuscrits, Français 5716 fol. 288

La révolution technologique médiévale
L’énergie, parce cette époque médiévale devient riche de la variété des énergies maîtrisées :
si l’hydraulique est massivement exploitée et à saturation, le moulin à vent en prend la relève dans les bassins versants mal desservis, tout en restant pénalisé par l’intermittence éolienne. Quant au bois, utilisé à vaste échelle par une population en forte croissance et en quête de terres arables, et aussi pour la transformation en énergie thermique dans les hauts fourneaux, il est victime d’une surexploitation forestière bien analysée aujourd’hui. En conséquence, en 1300, la forêt française est moins étendue qu’aujourd’hui. Mais surtout, l’époque voit la maîtrise de l’énergie de la poudre explosive qui, si elle est inventée en Chine, est « industrialisée » par l’Europe médiévale, et va lui conférer – avec la métallurgie –
une supériorité militaire durable.
Comme l’explique justement Gimpel : « La première révolution industrielle date du Moyen Âge. Les XIe, XIIe et XIIIe siècles ont créé une technologie sur laquelle la révolution industrielle du XVIIIe siècle s’est appuyée pour prendre son essor. Les découvertes de la Renaissance n’ont joué qu’un rôle limité dans l’expansion de l’industrie en Angleterre au XVIIIe et XIXe siècles.
En Europe, dans tous les domaines, le Moyen Âge a développé plus qu’aucune autre civilisation l’usage des machines. C’est un des facteurs déterminants de la prépondérance de l’hémisphère occidental sur le reste du monde. Si l’Antiquité connaissait les machines, elle n’en fit qu’un emploi limité, utilisant l’engrenage principalement pour animer jouets et automates. La société médiévale remplaça le travail manuel, souvent le travail forcé des esclaves, par le travail des machines ».
L’énergie, parce que, grâce à son abondance subite, se développe à côté d’un vaste monde agricole une superstructure sociale de techniciens, d’artisans, d’inventeurs, d’ingénieurs et de savants favorable au progrès : amélioration de la traction hippique par l’invention du collier ; ferrage massif des chevaux ; technologies de précision et invention de l’horlogerie mécanique à l’aube du XIVe siècle … L’innovation touche aussi aux institutions avec la naissance du capitalisme au XIIe siècle (Braudel) ; avec la création des premières sociétés par action connues ; avec la division du travail pour une recherche permanente de gains de productivité. Elle se matérialise dans les infrastructures et les monuments tel le plus grand barrage de l’époque (construit sur la Garonne pour augmenter le rendement d’un parc de moulins !)
et surtout telles les cathédrales, symboles de ce dynamisme nouveau, qui émerveilleront les siècles à venir.

La révolution commerciale, financière, sociale
L’énergie, parce qu’elle suscite le commerce de tous ces biens industriellement fabriqués, puis des excédents agricoles. Bientôt, une véritable « révolution commerciale » s’enclenche en Europe et en France (qu’on songe aux foires de Champagne au XIIe et XIIIe par exemple), qui s’appuie de plus en plus sur le développement massif d’un transport maritime qui associe la maîtrise de l’énergie du vent et des progrès techniques (gouvernail d’étambot sur charnière métallique, boussole, voile latine …).
Cet évident développement commercial est suivi de près par un renouveau fulgurant de l’économie monétaire et le retour du bimétallisme argent et or, en Italie, en Flandre et en France ; et aussi par la naissance de la finance et du crédit moderne (par exemple l’apparition d’un endettement des municipalités !). Ce commerce dépasse les frontières de l’Europe chrétienne (textile, draperie …) : « La plupart des médiévistes sont d’accord pour considérer que l’Occident du long XIIIe siècle a connu un développement du commerce interne et externe qui permet de parler de ‘révolution commerciale’. » (J. Legoff). À noter que cette révolution commerciale et cette densité urbaine expliqueront largement la fulgurante diffusion de la peste au XIVe siècle.
L’énergie, quand le dynamisme du travail dû au progrès technique, quand le développement de l’artisanat stimulant l’achat de matières premières, quand le recours de plus en plus fréquent à un salariat, participent tous à l’élévation du niveau de vie des populations urbaines. L’explosion démographique entraîne en effet une renaissance urbaine, et un afflux de travailleurs dans des villes qui peuvent être alimentés par des campagnes plus productives. Se développent en parallèle l’armée permanente et l’appareil administratif du royaume, et le système fiscal qui les « alimentent » en temps de paix… Et c’est cet essor urbain, commercial et fiscal qui entraîne l’expansion monétaire à partir du XIIe siècle.
L’énergie, parce qu’elle explique probablement un vaste mouvement de recul de l’esclavage et du servage. Comme le pense JF. Mouhot qui décrit l’impact de la révolution industrielle du XVIIIe siècle sur l’abolition de l’esclavage : « L’abolition du servage en Russie, qui affecta bien davantage de personnes encore que l’abolition de l’esclavage aux états-Unis, en Jamaïque, au Brésil et à Cuba réunis, coïncida également avec l’arrivée de la machine à vapeur dans la société russe. Pure coïncidence ? Le développement simultané de la machine à vapeur et du mouvement abolitionniste ne fut certainement pas accidentel. L’industrialisation modifia d’abord significativement la perception du travail en Grande-Bretagne, qui fut considéré progressivement de façon plus positive. Rétrospectivement, l’esclavage a aussi souvent été appréhendé par les historiens comme la solution la plus évidente aux pénuries récurrentes d’énergie dans les sociétés préindustrielles, et les améliorations technologiques diminuèrent le besoin de posséder des travailleurs non rémunérés, de la même manière que la diffusion des moulins à eau au cours du XIIe siècle en Europe a probablement joué un rôle dans le recul de l’esclavage sur ce continent. »

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Moulin à eau, vent – Livre des comptes du Vieil Rentier (vers 1270) – Bibliothèque Royale – Bruxelles

 

La France mille ans après
L’énergie, parce que la géographie de la France, ses vastes et denses bassins versants bien irrigués sont autant de richesses naturelles aisément exploitables, et alors largement exploitées. La France émerge rapidement comme la superpuissance de l’époque, et seules les épidémies de peste du XIVe siècle, associées à la Guerre de Cent Ans, mettront temporairement un frein à son expansion. Ce sont ses nombreux chevaliers qui se trouvent naturellement à la tête des croisades. C’est le royaume de France qui va s’appuyer sur une richesse fiscale et sur un outil militaire sans équivalent, et notamment son artillerie. C’est Paris qui, vers 1328, avec ses 200 000 habitants, est rapidement devenue la plus grande ville d’Europe.
L’énergie, parce que les limitations, même des sources d’énergie médiévales, expliquent le plafonnement apparent de l’Occident chrétien et du royaume de France qui va suivre, au-delà des horreurs du XIVe siècle. Est-il imprudent de constater que le cœur de l’économie, l’agriculture, ne progresse plus que lentement entre le XIIIe siècle et l’aube de la Révolution industrielle au milieu du XVIIIe ;
et que la population française supportée par celle-ci ne progresse guère non plus avec ses 25 millions d’habitants en 1750. Aurait-il été étonné, le fermier du XIIIe siècle, par les rendements des techniques agricoles du XVIIIe ?
Et le grand Braudel de conclure : « Resterait à savoir si les moulins sont la cause ou la conséquence, sans doute les deux à la fois, de la transformation de la première Europe. Transformation si puissante qu’elle appelle le rapprochement avec la révolution de la vapeur au XIXe siècle. À cette différence près que le moteur à vapeur s’installe où l’on veut, tandis que le moulin est immobilisé au bord de l’eau. (…) Autre limitation, mais plus grave, cette révolution – quelques petites modifications mises de côté – reste prisonnière d’elle-même, elle se répète indéfiniment. La vraie Révolution industrielle, celle qui commencera en Angleterre au XVIIIe siècle, ouvre au contraire une série de révolutions en chaîne, chacune d’entre elles engendrant directement ou indirectement la suivante. Dans la mise en place et les succès de la première modernité, les moulins ont tenu un grand rôle. Mais si elle échoue finalement, c’est pour cent raisons, et aussi parce que ladite révolution n’a pas engendré l’invention de solutions nouvelles en matière d’énergie. »
Mille ans plus tard, les défis et limites des énergies fossiles – charbon, pétrole, gaz -, soit 80% de l’énergie mondiale, font ainsi écho aux défis et limites de la première Révolution industrielle énergétique médiévale. Des défis qui nous invitent à faire mentir Hegel qui écrivait « L’histoire nous apprend que nous n’apprenons rien de l’histoire ».

Bibliographie :
Mathieu Arnoux – Le temps des laboureurs – Travail, ordre social et croissance en Europe (XIe-XIVe siècle) – Albin Michel 2012
Fernand Braudel – L’identité de la France – Les hommes et les choses. 1988
Marc Bloch – Avènement et conquête du moulin à eau– Annales d’histoire économique et sociale – Nov. 1935
Robert Philippe – L’énergie au Moyen Âge – Thèse d’Etat, 1980 (inédit)
Jean-François Mouhot – Des esclaves énergétiques – Champs Vallon 2011
Jean Gimpel – La révolution industrielle du Moyen-Âge – 1975
Colin McEvedy – The new Penguin atlas of medieval history – 1992
Michel Lepetit : 1346 – Les limites de la croissance – Histoires de France – 2014

Michel Lepetit
michel.lepetit2@wanadoo.fr

Paru dans le Monde des Moulins n°59 – Janvier 2017

Catégories : Histoire

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