Les ruines du moulin de Poyen font partie des vestiges des nombreuses habitations sucrières qui parsemaient la Grande-Terre jusqu’au début du XIXè siècle. Une propriété est mentionnée sur le plan terrier de 1732 et une habitation-sucrerie sur la carte des ingénieurs du roi en 1768. Elle comprenait à l’époque un moulin à bêtes dont il reste quelques vestiges, une sucrerie, une purgerie et bien sûr une maison principale. On y accède à partir de la gare ferroviaire de Gaschet visible depuis la route nationale peu après (4 km) le bourg de Petit-Canal en direction de Port-Louis. Le moulin de Poyen daterait des années 1780. De forme tronconique ce moulin tour comportait trois ouvertures cintrées en pierre de taille. L'une d'elle, plus large, permettait de rentrer à l'intérieur du moulin le mécanisme. Une petite fenêtre éclairait l’espace de travail. Il comprenait une toiture orientable qui tournait grâce à l'action du guivre, bras permettant d'exposer les ailes face au vent. La rotation entraînait un système d'engrenage et de rolles situés sur un châssis en bois, à la base de l'édifice. D’anciens équipements hydrauliques du XXè sont encore là, citerne, puits et bac pour abreuver le bétail.
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