Après avoir parlé un peu de nos beaux mais regrettés moulins à vent, je persiste dans la meunerie, pour aborder un sujet encore plus ardu :
« Que reste-t-il de nos moulins à eau ? »
Pas question de faire l’inventaire, un à un, de ce qui restent de nos moulins, mais d’en examiner quelques aspects et surtout leur importance cruciale au cours des siècles.
En fouillant les archives du Lot et Garonne, je suis tombé sur un vieux livre :
« Statistiques des cours d’eau, usines et irrigation à fin d’utilisation agricole et industrielle »
« Dressées par les Ponts et chaussées en 1899, portant sur 115 rivières, exceptions faites de la Garonne, du Lot et d’une partie du Dropt. Cet inventaire mentionne l’existence de 534 moulins à eau dont plus de 90 % sont consacrés à la transformation des blés en farine. Les autres moulins ont souvent plusieurs fonctions : on trouve majoritairement des scieries, des fabriques de ciment, des filatures, plus rarement des papeteries localisées dans la vallée de la Lède, des forges dans la vallée de la Lémance et un seul moulin recensé en tant qu’usine électrique. »…
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