Le site des Moulins de France
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Auvergne Rhône-Alpes
Cros-de-Géorand (Ardèche)

Le Moulin de Cassonié

Protection : les ruines de sa ferme ainsi que la parcelle sur laquelle elles se trouvent, situées au lieu-dit Cassonié sur le territoire de la commune de Cros-de-Géorand, sur la parcelle
n° 66, figurant au cadastre section AP ; inscription par arrêté du 16 avril 2018.


Issoire (Puy-De-Dôme)

Halle aux blés (propriété de la commune)

En 1805, la municipalité d’Issoire décide la construction d’une halle aux blés, la commune étant située dans une riche région agricole. Elle fait appel à l’architecte Pierre Rousseau qui conçoit un édifice de style néo-classique. Après sa construction, la halle accueille les producteurs de céréales, légumes secs et pommes de terre. Délaissée après la Première Guerre Mondiale, elle est transformée en 1949 en salle des fêtes, ses ouvertures occultées par des parpaings. Des travaux, réalisés en 1997 par l’architecte Philippe Roussel pour en faire une maison de la culture, permettent de dégager les ouvertures et de les clore par des menuiseries métalliques.
Protection : la halle aux blés (cad. AH 101) ; inscription par arrêté du 14 mars 2017.

Bourgogne-Franche-Comté
Rochefort-Sur-Brevon (Côte-D’or)

Les Forges

Les forges de la première moitié du XVIIe siècle : la forge du Bas dans le parc du château, restaurée, et la forge du Haut, en mauvais état. Ces deux forges ont cessé de fonctionner en 1839, la concurrence des forges à l’anglaise de plus grande capacité leur étant fatale.
Protection : les forges d’amont et d’aval, les bâtiments de scierie et de fenderie ainsi que leurs ouvrages d’art, leurs biefs et leur bassin, en totalité, soit : la forge d’amont, ses biefs et ses vannages ; le miroir d’eau, sa digue et sa retenue d’eau ; les ponceaux situés sur la rivière ; la forge d’aval, son bief, son vannage et son bassin, ainsi que la retenue d’eau du château ; les ponts menant au château, enjambant la rivière et le bief ; la scierie, son bief, son vannage et son bassin ; la fenderie constituée de ses bâtiments d’habitation, son moulin et son usine, sa grille d’entrée, ses biefs, ses vannages et son bassin ; tels que délimités sur les deux extraits du plan cadastral annexés à l’arrêté, figurant au cadastre section C parcelles nos 8, 9, 10, 11, 12, 14, 16, 67, 70, 71, 72, 73, 154, 155 et 158 ; section ZE parcelles nos 24, 26 et 30 et sur la route et la rivière non cadastrées ; inscription par arrêté du 27 décembre 2017.

Rochefort-sur-Brévon (Côte-d’Or) : la forge d’En-Bas

Mairie de Rochefort, ancien château, forge d’En Haut et nouveau château au fond

Bretagne
Plourin-lès-Morlaix (Finistère)

Moulin de Coatanscour

Ce moulin, construit entre 1560 et 1580, à contreforts, en grosse pierre de taille, en granit, était habité par le meunier. Du haut des deux niveaux avec combles, l’outil de travail affichait une mission seigneuriale, confiée à l’homme de bras par les seigneurs de Coatanscour, qui avaient leur manoir à proximité. Une porte et une belle fenêtre Renaissance contribuaient à affirmer le prestige de la fonction. Ce symbolisme a justifié la protection du moulin, malgré la disparition des mécanismes.
Protection : façades et toitures (cad. D 654) :
inscription par arrêté du 22 décembre 1986 ; les façades et toitures du Moulin de Coatanscour ainsi que la digue du moulin, au lieu-dit Coatanscour (cadastre section D parcelle 654 et parcelle non cadastrée) ; inscription par
arrêté du 8 février 2018.

Centre Val-de-Loire
Bonneval (Eure-et-Loir)

Moulin de Couture (propriété privée)

Protection : les façades et toitures des bâtiments constituant le Moulin de Couture, le système de ventellerie, soit le grand déversoir, le petit déversoir, les vannes de décharge et la passerelle, le mécanisme et le matériel de production du moulin, enfin les biefs amont et aval sur le Loir, le tout situé au lieu-dit Couture, tel que délimité par un liseré jaune sur le plan joint à l’arrêté (cad. YD 120, 121, 132, 133, 137, 139, 140, 143, 144, 223, 224, 226, 227, 229, 230) ; inscription par arrêté du 29 mars 2017.

Moulin de Couture, détail façade Sud-Est

Châteauvieux (Loir-et-Cher)

Balancier hydraulique (propriété de la commune)

Construit vers 1850, il est sans doute unique en France. Par son mécanisme, il puisait l’eau dans un puits pour alimenter le château situé 40 m plus haut.
Protection : le balancier hydraulique en totalité avec son équipement (plateaux, potence…), la prise d’eau pour en assurer le fonctionnement, la structure qui abrite et protège le balancier, le tout situé au Moulin Foret (cad. F 1252) ;
inscription par arrêté du 25 avril 2016.


Hauts-de-France
Moringhem (Pas-de-Calais )

Le moulin à vent dit Moulin d’Achille (propriété privée)

Le Moulin Debacker ou Moulin d’Achille, du XVIIIe siècle, a fonctionné jusqu’en 1950. Ses ailes ont été réimplantées en 2010 par son propriétaire, Charles Debacker.
Protection : le moulin à vent dit Moulin d’Achille, sis chemin d’exploitation dit Chemin du Moulin et son souterrain, en totalité (cad. ZI 83, 84) ; inscription par arrêté du 10 juillet 2015.


Île-de-France
Montgeron (Essonne)

Moulin de Senlis (propriété publique)

Le moulin est mentionné dès 1456, sous la dénomination du Moulin de « Sen Lices ». Il subit diverses campagnes de restaurations aux XIXe et XXe siècles. Il aura différentes fonctions au fil du temps : moulin, résidence, centre d’accueil de réfugiés. Le moulin est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 10 décembre 2018.
Protection : les parties suivantes du Moulin de Senlis, sis rue du Moulin de Senlis, délimitées en rouge selon le plan annexé à l’arrêté : les façades et toitures du bâtiment (A) abritant l’ancien moulin (y compris sa roue) ; le portail d’entrée à l’arc brisé (y compris son mur crénelé), la tourelle (y compris toutes les parties constituantes du bâtiment D) avec son décor créé dans les années 1960 par Fiodor Rojankovsky (1891-1970) ; l’église Saint-Séraphin-de-Sarov avec la fresque de la Sainte-Trinité dans l’abside et l’iconostase réalisées en 1960-1962 par l’iconographe père Grégoire Krug (1906 (1907) – 1969) ; situées sur la parcelle n°2, figurant au cadastre section AB ; inscription par arrêté du 10 décembre 2018.

Nouvelle-Aquitaine
Cubjac-Auvézère-Val d’Ans (Dordogne)

La forge d’Ans (propriété privée)

Créée à la fin du XVIIe siècle par Jacques-François de Hautefort d’Ajat, seigneur d’Ans, la forge d’Ans se développe tout au long du XVIIIe siècle, profitant d’une situation privilégiée sur la « route des canons » que parsèment les forges fournissant en pièces d’artillerie les arsenaux de La Rochelle.
La forge d’Ans était à l’origine composée d’un nombre important de bâtiments, dont certains ont disparu. Le domaine comptait également une halle à charbon, visible sur le plan de 1810 et le cadastre de 1841, mais dont il ne reste rien. Les hauts-fourneaux sont l’unique élément subsistant des anciennes installations de la forge, qui comptait également une forerie à canons, une affinerie, etc. La maison de maître a été bâtie entre 1791 et 1810 par Jean Festugière. Elle comporte deux niveaux de sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage et un niveau de combles. Le deuxième sous-sol comporte des salles voûtées, ainsi qu’un tunnel souterrain descendant jusqu’au niveau de la forge. Le premier sous-sol comporte également plusieurs salles voûtées et notamment une ancienne cuisine avec une cheminée, une rôtissoire, un four à pain et un potager. Un escalier extérieur monumental relie le niveau de la maison à celui de la forge. Les bâtiments de la moulerie font face aux anciens hauts-fourneaux. Une petite centrale électrique a été installée au sud des vestiges des hauts-fourneaux pour produire de l’électricité grâce aux installations hydrauliques de l’ancienne forge. Elle n’est plus en activité, mais abrite encore quelques éléments de machinerie. Par ailleurs, le domaine possède encore une vanne, vestige des installations hydrauliques destinées à réguler le débit de l’eau faisant tourner les roues actionnant les soufflets de la forge. Le domaine de la forge d’Ans est fermé au nord, au sud et à l’ouest par un mur de pierre que complète une grille au sud. Il conserve deux anciens portails, l’un au nord-ouest situé à l’extrémité de l’ancienne moulerie, et l’autre à l’ouest s’ouvrant sur la maison de maître. Un troisième portail, au sud-ouest, à l’extrémité du jardin, est un aménagement récent.
Protection : la totalité des éléments listés ci-après constitutifs de la forge d’Ans : une maison de maître : parcelle n°530 ; une moulerie :
parcelle n°532 ; et un parc : parcelles n°529 et n°521 (incluant des vannes hydrauliques), n°488 (incluant d’anciens hauts fourneaux), n°1093 et n°1095 ; une ancienne centrale électrique, n° 489 ; conformément au plan annexé, figurant au cadastre section B ; inscription par arrêté du 21 décembre 2018.

Occitanie
Millau (Aveyron)

Moulin du Vieux Pont (propriété de la commune)

La première mention d’un moulin adossé à la deuxième pile du pont remonte à 1371. Il s’agit d’un moulin à grains. Moulin et pont ont été plusieurs fois endommagés ou détruits par les violentes crues du Tarn. Celle de 1758 détruisit partiellement le pont qui fut définitivement abandonné. À partir de cette date, le moulin empiéta sur le tablier du pont. En 1881 et 1882, d’importants travaux furent réalisés, donnant au moulin et à la pile leur aspect actuel.
Protection : le soubassement du Moulin du Pont avec les roues à cuve et leur mécanisme, en totalité ; les façades et les toitures des parties hautes du moulin (cad. AP 197), telles que délimitées en rouge sur le plan annexé à l’arrêté ; inscription par arrêté du 22 août 2016.

Moulin du Vieux Pont

Saint-Pons-de-Mauchiens
Usclas-d’Hérault (Hérault)

Moulin de Roquemangarde

Le moulin comporte deux corps de bâtiment, l’un très près de la berge rive gauche et l’autre bâti au milieu de la rivière. Ces deux bâtiments sont reliés par une chaussée submersible, dallée de pierres. Rebâtis au 17e siècle dans le style de l’époque, les moulins reposent sur des soubassements à l’appareillage ancien, sans doute d’époque gallo-romaine.
Protection : en totalité, l’ensemble formé par le Moulin de Roquemengarde à Saint-Pons-de-Mauchiens comprenant les tours (parcelle AD 238), le barrage dit seuil Roquemengarde (parcelle AD 271), les aménagements hydrauliques (parcelle AE 1) et le logis (parcelle AE 3) ; et à Usclas-d’Hérault le barrage dit seuil de Roquemengarde (parcelle AD 490), à l’exclusion de la passe à poissons, selon le plan annexé à l’arrêté ; inscription par arrêté du 5 septembre 2018.

Provence-Alpes-Côte d’Azur
Valensole (Alpes-de-Haute-Provence)

Domaine Le Clos de Villeneuve (propriété privée)

La Bastide du Clos a été construite dans la première moitié du XVIIIe siècle par Jean-Baptiste de Villeneuve, seigneur d’Esclapon, originaire d’une ancienne famille provençale. Son jardin est étagé sur trois terrasses successives, comportant des bassins et fontaines datant des XVIIe et XIXe siècles, alimentés par un réseau important de mines d’eau, créés à l’origine pour une bastide plus ancienne . Cela fut attesté en 1624 lorsque Hercule de Villeneuve hérita des terres de sa sœur Isabeau de Rochas. Il entreprit rapidement de valoriser ses terres par un système de canalisations drainantes souterraines, dites mines d’eau en Provence.
Ces travaux furent poursuivis par son fils
Hercule II en 1676. Ces mines, toujours actives, alimentent des bassins d’agrément, des fontaines, un réservoir et un lavoir présentés dans un jardin ordonnancé réalisé dans les années 1990 par André de Villeneuve, descendant des premiers commanditaires.
Protection : les parties suivantes du domaine Le Clos de Villeneuve : les sept mines d’eau maçonnées ou creusées dans le substrat, les exutoires architecturés : fontaines, bassins réservoirs, lavoir, les murs de soutènement des terrasses, les sols des parcelles, à l’exception de son couvert végétal, le sous-sol comprenant le réseau hydraulique souterrain, les zones de captage et les puits de visite des mines d’eau, situés au lieu-dit Le Clos, tels que délimités en rouge sur le plan annexé à l’arrêté, figurant au cadastre sous la section F, parcelles nos 207, 208, 246 à 250 et 1954 ; inscription par arrêté du 1er février 2018.

Salernes (Var)

La minoterie de Saint-Barthélemy (propriété privée)

En 1880, Eugène Léotard Lèbre, qui possédait déjà à Salernes le petit moulin excentré de l’Iscles, fit l’acquisition de deux des trois moulins à farine du village, le « moulin du milieu » et le « plus bas moulin », qu’il équipa chacun d’une turbine et de quelques machines. En 1928, son fils Fernand Lèbre cessa l’exploitation pour entreprendre des travaux destinés à transformer le vieil établissement à meules du « plus bas moulin » en une minoterie industrielle.
Après avoir surélevé le bâtiment d’un étage et consolidé sa structure, construit une série de silos en béton contre sa façade nord et une passerelle métallique joignant le magasin à farine situé de l’autre côté de la rue, il s’adressa à la société Teisset Rose Brault, spécialiste en matériels de meunerie, pour la commande d’une nouvelle turbine et d’une machinerie complète. Doté notamment de broyeurs et de plansichters, les deux grandes innovations de la meunerie introduites en France dans le dernier quart du XIXe siècle et généralisées dans les années qui ont précédé la Seconde Guerre Mondiale, le Moulin de Saint-Barthélémy rouvrit ses portes en 1931. D’une capacité d’écrasement de 75 quintaux par 24h, contre 50 antérieurement, il pouvait faire face à la course à la productivité et à l’évolution qualitative des farines.
L’exploitation de la minoterie de Saint-Barthélémy s’est poursuivie jusqu’en 1955, le droit de mouture fut racheté en 1963 par la Caisse professionnelle de l’industrie meunière, et quelques années plus tard l’usine fut déconnectée du canal.
Restée en l’état depuis sa fermeture et parfaitement conservée, la minoterie de Saint-Barthélémy illustre, avec l’ensemble de ses machines disposées sur trois niveaux, la complexité de la chaîne de production mécanisée pour la fabrication de farine, dans une usine d’importance moyenne.
Protection : la minoterie de Saint-Barthélémy en totalité, avec l’ensemble de ses machines, située rue des Moulins, sur la parcelle n°900 figurants au cadastre section AI, telle que délimitée en rouge sur le plan annexé à l’arrêté ; inscription par arrêté du 22 octobre 2018.

Althen-des-Paluds (Vaucluse)

Moulin des Gaffins (propriété privée)

Les premières mentions de ce moulin datent de 1548. Un bail, datant de 1758, relève la présence en ce lieu d’un moulin à eau, ayant pour activité la fabrication d’huile, certainement d’olive, ainsi que le blanchiment de toile. La présence d’étuves à garance est attestée en 1820, sur un acte de vente de quatre bâtiments. Après la Première Guerre Mondiale, la teinture de garance n’étant plus utilisée par l’armée française, la production du site est tournée vers la poudre d’ocre, jusqu’au milieu des années 1930.
Protection : en totalité les parties suivantes de l’ancienne fabrique de poudre de garance des Gaffins, dite « Moulin des Gaffins », située 345, route des Gaffins : le bâtiment des étuves, y compris le passage couvert en rez-de-chaussée et la galerie de circulation au premier étage ; le bief maçonné ; le bâtiment des meules ; la halle (cad. A 460, 499), telles que représentées en hachuré vert sur le plan annexé à l’arrêté ; inscription par arrêté du 26 septembre 2016 .
Actuellemennt, ce moulin est un site transformé en gîte, avec des salles à louer pour les mariages.

Le Prêcheur (Martinique)

L’habitation Céron

Protection : les bâtiments et toutes les constructions liées au réseau hydraulique, situés sur les parcelles nos 121, 125 et 126, figurant au cadastre section C, à l’exception des bâtiments d’accueil situés sur la parcelle C 121 et de la maison de maître située sur la parcelle C 125 ; inscription par arrêté du 29 juin 2018.

Dominique Charpentier

Article publié dans le Monde des Moulins n° 73 de juillet 2020

Catégories : DocumentationInventaires

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