Les propriétaires du Moulin de la Grange et Bernadette Becq s’inquiètent des dangers qui planent sur le moulin.
Ce moulin, dernier moulin hydraulique implanté sur le Fouzon, est inscrit au titre des Monuments Historiques. Fonctionnant parfaitement avec sa machinerie d’origine, il fournit de l’électricité et peut produire de la farine. On retrouve dans ses fondations des éléments pou-vant dater du XIVe siècle.
Un projet des propriétaires pour améliorer son rendement en courant électrique a été stoppé au nom de la continuité écologique (loi sur l’eau). À l’état de projet, un détournement des eaux dit « contournement de rivière » pourrait aboutir à l’abaissement du niveau d’eau dans le canal d’amenée.
« C’est donc la fin annoncée de l’intérêt touristique et pédagogique dont le moulin fait l’objet depuis de nombreuses années. Il est à craindre également que la flore luxuriante et la faune (écrevisses, tritons, grenouilles, libellules et bien d’autres espèces) soient affectées par l’assèchement de la rivière à certaines périodes, regrette Bernadette Becq. Il s’agit d’un patrimoine naturel tout autant que d’un patrimoine architectural ».
Nouvelle République – publié le 12/02/2020
Paru dans le Monde des Moulins n°72 d’avril 2020
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