Edito
Le Monde Des Moulins est un bien précieux…
En cette fin d’année et à l’orée de la nouvelle, j’ai le plaisir de vous exprimer tous les vœux d’espérance au nom de notre Fédération. Je réalise ainsi combien nous avons la chance de pouvoir nous retrouver autour de cette revue qu’est LE MONDE DES MOULINS. Chaque trimestre, elle ouvre des horizons, tout en témoignant d’un passé vivant qui nous aide à appréhender un avenir pour les moulins. Notre revue est un bien précieux que tous les réseaux sociaux ne pourront jamais remplacer. Année après année, numéro après numéro, le MONDE DES MOULINS nous apporte connaissances, découvertes, informations qui justifient son existence et sa pérennité. Peut-être ne savons-nous pas suffisamment combien il est l’œuvre d’un petit nombre de bénévoles qui se consacrent à l’édition au service de nous tous, lecteurs occasionnels ou lecteurs assidus… 15 ans d’existence ! 60 numéros bientôt, des centaines d’articles, des milliers de pages. Une chaleureuse pensée à tous les auteurs ! Un devoir de reconnaissance aux quelques concepteurs qui œuvrent au sein de notre Fédération.
Pour que ce plaisir que nous prenons à l’ouverture de ces pages se perpétue, il convient, en cette période de vœux, de s’engager à participer à cette œuvre collective. Le Monde Des Moulins revêt une importance capitale pour asseoir la notoriété de la Fédération et par conséquent la défense et la promotion des moulins. Combien de fois n’ai-je pas été témoin de la surprise des interlocuteurs lorsque notre revue leur est présentée. Aux Ministères, devant les élus aussi, les journalistes, le grand public, tous montrent leur étonnement devant la qualité de la revue que nous réalisons artisanalement. C’est un formidable outil de promotion et d’introduction dans des lieux institutionnels souvent imperméables. Sans fausse modestie, nous pouvons être fiers de ce que nous avons produit jusqu’à ce jour. Continuons le combat, comme diraient certains ! C’est effectivement un combat de tous les instants : récolter des articles, corriger et dialoguer avec les auteurs, préparer le sommaire, apporter le projet à l’infographiste et délivrer le « bon à tirer » afin que l’imprimeur s’exécute… Fini ? Non, il reste l’expédition qui n’est pas une tâche aisée quand on songe à la mise sous enveloppe ! Bravo donc à chacun ou chacune qui se trouve à un moment donné dans cette chaîne de production !
Période des vœux, disais-je en ce début d’édito, alors engageons-nous à écrire pour notre revue, engageons-nous à trouver des auteurs, engageons-nous au sein de notre association locale pour promouvoir la revue… Les tarifs postaux augmentant,
il faut augmenter le nombre d’abonnés pour que la revue
poursuive sa route à un tarif raisonnable. Sommes-nous sûrs que chaque adhérent est abonné ? Déployons l’opération
« UN ADHÉRENT – UN ABONNÉ ». Si vous êtes simplement abonné, peut-être trouverez-vous autour de vous l’occasion de la faire découvrir…
Mon rôle de Président est de vous alerter, de vous solliciter, d’espérer vous convaincre. Tâche ingrate et pas facile, mais que je souhaite assumer : les moulins et leur devenir le valent bien !
Pour conclure, je voudrais rappeler à chacun que la FDMF tente à tous les instants et dans toutes ses actions de ne pas céder à la démagogie et de faire ce qu’elle dit. J’aime à lire et relire ce que Michel de Montaigne a pu écrire en 1580 dans les Essais : « C’est une belle harmonie quand le dire et le faire vont ensemble ». Alors, puisque nous avons dit qu’il fallait participer à la revue, engageons-nous à le faire. Je compte sur vous.
Alain Eyquem
0 commentaire