Michel-Jean et Yves Maurice, propriétaires du Moulin de la Petite Bavouze, ont fait démonter le tuyau aérien qui permettait d’acheminer le blé à moudre jusqu’au moulin. Puis, l’ancien bureau, situé en façade sud, côté rivière, a également été démonté par MD entreprise.
« Ces structures métalliques avaient leur utilité lorsque le moulin était en exploitation. Mais aujourd’hui, leur présence n’est plus justifiée. Au contraire, elles dénaturent le bâtiment depuis de nombreuses années en portant atteinte à l’architecture du moulin, à la qualité paysagère du site, très fréquenté par les plaisanciers et les cyclotouristes qui empruntent le parcours de la Vélo Francette », précise Yves Maurice.
Une association a été créée en soutien.
Le Moulin de la Petite Bavouze, autrefois situé un peu en aval du site actuel, et dont l’existence était attestée depuis 1566 au moins, a été démoli et reconstruit à son emplacement actuel entre 1962 et 1964. En même temps, avaient lieu les travaux de construction du barrage et de l’écluse de la Petite Bavouze par Michel-Jean Maurice, le trisaïeul des deux propriétaires.
Le moulin appartient à la même famille depuis 1775. C’est Bernard Maurice le dernier meunier de la descendance à l’avoir exploité, avec son épouse, jusqu’en 1999. « Dans le secteur de Château-Gontier, beaucoup de moulins ont disparu du paysage, comme ceux de Pendu et Mirwault. Nous souhaitons préserver ce bâtiment qui est un témoin du patrimoine industriel et fluvial de la Mayenne. C’est pourquoi nous avons voulu créer une association de sauvegarde dans le but de le restaurer dans son état d’origine et de faire revivre le mécanisme à l’anglaise, pour fabriquer de la farine à l’ancienne avec une paire de meules », avance Yves Maurice.
À noter que le bâtiment a fait l’objet d’une inscription auprès de la mission d’identification du patrimoine immobilier en péril, confiée par le Président de la République à Stéphane Bern. Les personnes qui souhaitent adhérer à l’association peuvent envoyer un message à : petite.bavouze@gmail.com
D’après un article d’Ouest-France du 12 avril 2018
Article paru dans le Monde des Moulins n°65 de juillet 2018
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