Le site des Moulins de France
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Les 6, 7, 8 octobre 2006, organisé par la Fédération Européenne des Associations de Patrimoine Industriel et Technique (E-FAITH), un premier week-end européen du patrimoine industriel et technique, se tenait à Hasselt et Beringen, province du Limburg (Belgique). Il nous a permis de rencontrer des associations et des bénévoles.

Cette première rencontre européenne s’est tenue à Hasselt puis dans les bâtiments de l’exploitation minière de Beringen, la plus grande exploitation en Europe, site unique, protégé dans sa totalité. Environ soixante personnes dont des présidents d’associations de plusieurs pays d‘Europe (Belgique, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pays Bas, Espagne, Suède, Suisse, Angleterre, Ecosse), quelques étudiants belges, des conservateurs de musées ou
assimilés ont suivi les différentes communications :
– Extraction et transformation du marbre à Rance, Hainault, Belgique,
– Projet d’Ecomusée de Novecento – Settimo Thorines (dans une ville), avec projet d’une remise en état d’un moulin,
– Le site de la papeterie de Neerdorp (Huizingen) sur le Molenbeek (affluent du Zenne) et le moulin de Herisem paper Mill à Alsemberg (artisanal),
– Le Bois du Casier, bassin charbonnier de Charleroi (un site immense aménagé, animé avec le soutien de la Communauté Française),
– Patrimoine ferroviaire,
– Ecomusée du bois du Luc, site minier, entre Mons et Charleroi,
– Pollution, décontamination des sites industriels,
– Patrimoine de Ronce (Belgique),
– Remontées mécaniques, un patrimoine à protéger (Suisse),
– Musée du genièvre à Hasselt (moulin avec meule pour écraser les grains entraînée par une turbine),
– Site de Beringen (mine de charbon),
– Site du Moulin à Raa (Suède), une scierie, forge et “bastan”,
– Papeterie de Vaux- Payzac (France).


Moulin de Steevoort (Belgique) – photo D. Charpentier.

Ces communications ont été complétées par trois visites : Le Musée du genièvre à Hasselt (Moulin pour écraser les graines), le Musée de Beringem et le Moulin de Steevoort (patrimoine protégé, monuments historiques).

M. Adriaan Linters, secrétaire général d’E-FAITH a bien résumé l’intérêt de cette rencontre :
“Il incombe à notre génération de préserver notre patrimoine. Ce patrimoine n’appartient pas à une seule nation : il est à bien des égards patrimoine de l’humanité. La préservation et la mise en valeur font l’objet d’une préoccupation croissante dans tous les pays européens. Partout nous voyons se multiplier les actions en faveur de la sauvegarde. Il s’agit surtout d’innombrables bénévoles et associations non gouvernementales qui se sont fixés pour but de promouvoir la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine architectural, meuble ou immatériel. Grâce à leurs efforts, à leur engagement et à leur enthousiasme, de nombreux sites et paysages, immeubles, procédés de fabrication, équipements et outils, métiers et savoir-faire qui témoignent du développement industriel ne sont pas perdus pour les générations futures. Dommage que cet engagement et ces efforts souvent gratuits
soient toujours méconnus par les institutions officielles.
De plus en plus on sent le besoin de s’informer sur ce que les collègues font dans les autres pays, de les consulter, de se tenir au courant des approches dans les différents pays européens,
– parce qu’on compare ses expériences, ses pratiques et leur efficacité avec celles des collègues;
– parce qu’on aimerait faire appel aux expertises acquises par d’ autres – ou parce qu’on veut mettre ses expertises au profit des autres;
– parce que le niveau européen détermine de plus en plus la façon d’organiser et de financer ses activités;
– parce que toute collaboration transfrontalière est lucrative pour chaque partenaire;
– parce qu’on cherche des partenaires pour développer un projet transfrontalier européen, afin d’obtenir des financements européens;
– ou simplement parce qu’on veut faire la connaissance de collègues et de partisans, ou parce qu’on veut se lier d’amitié”.

Au cours de cette rencontre, nous avons fait connaître la Fédération et créé des liens qu’il faudra entretenir avec la Suède, les Pays-Bas et la Belgique, pour la sauvegarde du patrimoine technique et industriel.

Dominique Charpentier – Article paru dans le Monde des Moulins – N°19 – janvier 2007


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