Canapville avait une activité de production de papier importante vers 1740, avec trois moulins papetiers sur la Touques. Cette production était exportée par Rouen à Amsterdam et Hambourg. Cette activité s’est éteinte vers 1820-1830, concurrencée par la production hollandaise. Le Moulin de Belle-Isle est un ensemble immobilier se composant d’un système hydraulique, d’un bâtiment à usage d’usine, d’une maison de maître, d’une remise et de divers éléments bâtis pour l’usage industriel du lieu. Avec ses trois roues, puis la turbine, le moulin fut fabrique de papier, jusqu’après la Première Guerre mondiale, puis abri de voirie, pour ensuite accueillir un élevage de poulets, avant d’être le siège, jusqu’en 2012, d’une pratique vétérinaire équine.
Nelly Valère souhaite lui redonner vie « en le modernisant et en créant des activités nouvelles propres à satisfaire aux besoins sociétaux et actuels. Cela implique une remise en fonction des installations historiques à des fins énergétiques, avec la production d’électricité par la remise en état de la roue à aubes et de la turbine, historiques, en les complétant par des technologies innovantes et en exploitant les bâtiments à des fins culturelles, pédagogiques et touristiques. »
L’ambition est de créer un musée du moulin et de la fabrication du papier, d’accueillir des conférences, des séminaires, de faire de la location de salle, de créer une résidence d’artiste, un gîte, etc.
Lu dans l’Ouest France du 22/04/2021
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