À l’initiative de Xavier Grosbois, l’actuel gérant de la minoterie Grosbois, la roue à aubes du Moulin de Chappe est désormais visible de tous suite à la destruction des murs qui, jadis, l’entouraient et la cachaient. Le mécanisme qui tourne actuellement est resté comme dans les années 1900. L’histoire de ce bâtiment est, elle, bien plus ancienne puisque les premières pierres datent d’au moins 1440, selon Xavier Grosbois. Une longévité aujourd’hui incertaine, selon X. Grosbois, en raison des directives liées à la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006. « Le seuil du déversoir va être supprimé, explique-t-il. Cette loi, requise par le ministère de la transition écologique, vise à supprimer les barrages pour permettre la continuité des rivières. Mais il risque d’y avoir un impact sur le bâtiment, qui est construit sur pilotis : si l’on casse ce seuil, le bâtiment va bouger. On parlait, à un moment, d’aménager une passe à poissons, ce qui aurait été une belle alternative. »
D’après Bourges Agriculture – Publié le 31/10/2020
Paru dans le Monde des Moulins n°76 d’avril 2021
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