La meunière et le soldat
(Arsène Houssaye.Editions E. Dentu, Paris 1888)
Les chasseurs, plus souvent que tes paysagistes, ont traversé la petite vallée des Vorges, célèbre dans le voisinage par ses vignes, ses noisetiers et ses moulins à eau. C’est une nature un peu coquette, qui rappelle trop les paysages d’opéra-comique. Le versant de la colline n’est pas déchire par des roches ou par des bancs de sable; au sommet, une vieille tour ou un vieux château ne tombe pas en ruines; rien de sauvage, rien de désert la piété d’un anachorète ou la rêverie d’une amante délaissée y serait mal placée…
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62220v.image.r=le+meunier.langFR.f301.tableDesMatieres
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