Auteur : Colette Véron
Parmi les ouvrages publiés régulièrement sur la thématique des moulins, cette dernière parution fera date et référence. La rigueur scientifique de l’auteur, pour mener un travail de recherches monumental, ouvre de nouvelles perspectives de l’approche historique, géographique, sociologique des moulins. Les pistes ouvertes autour de la place des moulins dans l’évolution de l’espace géographique et environnemental renouvellent et complètent les connaissances générales de l’histoire des moulins. L’analyse pertinente de l’influence des moulins et de l’activité humaine autour de la rivière dans le façonnement du paysage donne à cette publication une originalité bienvenue.
Bien qu’issue d’une partie de travail de thèse, cette publication se distingue par son accessibilité qui permet à chacun d’entrer dans son contenu facilement. L’iconographie exceptionnelle, où illustration et texte se complètent et donnent sens, font que la lecture en devient aisée.
La Fédération Des Moulins de France se félicite d’être co-éditeur d’un ouvrage d’une telle qualité.
Extrait de la postface de Jean-Paul Bravard, géographe français au rayonnement international, spécialiste de la morphodynamique fluviale, reconnu dans le monde de la recherche pour avoir su jeter des ponts entre géographie, histoire et archéologie.
« … La question importante que pose le beau livre de Colette Véron, descendante d’une famille de mouliniers, géographe et historienne confirmée, est de savoir si la rivière n’est qu’une forme vivante, fluctuant au fil des crues et des saisons, en somme une entité naturelle se suffisant à elle-même, ou bien si elle porte aussi en elle et dans le paysage qui l’accompagne la trace des hommes et des femmes qui la longent et vivent à ses côtés. Si la rivière « naturelle » est bien le produit de son bassin, ce que nous savons, pourquoi ne serait-elle pas aussi et autant le produit des sociétés qui vivent le long de son cours, comme les rivières du Nouveau Monde étaient aussi façonnées par les animaux qui vivaient sur leurs rives, les castors, les ours et bien d’autres. Voici une question sensible aujourd’hui dans la mesure où les politiques publiques visent à une renaturalisation à marche forcée consécutive au vote de la Loi sur l’Eau de 2006 et aux mesures prises suite au Grenelle de l’Environnement. L’ouvrage permet d’apporter des réponses solides à cette question ; il est issu d’une thèse sur les moulins du Vivarais, du Moyen à‚ge au XIXe siècle inclus, dans la période d’industrialisation des cours d’eau nationaux. Seuils de tous types, retenues, moulins et mécanismes forment un corpus considérable, désormais dà»ment répertorié et localisé ; une remarquable richesse d’informations, une magnifique iconographie à propos de laquelle nul ne pourra exciper de son ignorance pour négliger sa protection et organiser sa destruction. Quel enseignement retire-t-on de cette lecture, et d’autant plus si l’on est quelque peu familier de ces rives, que l’on soit promeneur, pêcheur ou amateur de patrimoine ou les trois à la fois ?… »
« Un livre monument! »
600 pages, plus de 1000 illustrations, grand format (24×30), un véritable album ! Un prix justifié ( 58€ + 13,50€ frais de port).
Un ouvrage qui fera référence, un ouvrage comme il en est rarement publié …
Une place dans la bibliothèque de tout passionné des moulins !
Date de publication : X
ISBN : 0
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